Faux souvenirs induits en psychothérapie et fausse mémoire

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Faux souvenirs induits: Les forums du net
Dernière mise à jour le 04 février 2016


Les questions les plus fréquentes sur les faux souvenirs induits et les thérapies de la mémoire « retrouvée »

Consutez la page guide ...ici, les spécialistes répondent à 64 questions.

SOMMAIRE DU GUIDE:
Le "Syndrome des faux souvenirs" c'est quoi?
Comment s'y prend le thérapeute pour implanter de faux souvenirs ?
Les techniques de manipulation mentale
Quelle attitude adopter pour arrêter avant qu'il ne soit trop tard ?
Les ravages des thérapies de la "mémoire retrouvée"
La sociologie des victimes
Historique du Syndrome des Faux Souvenirs
Ces thérapeutes de la "mémoire retrouvée" qui sont-ils?
Bien choisir sa thérapie et son thérapeute
Surveiller l'éthique du thérapeute
Comment en sortir?
Quelle devrait être l'attitude de la famille et des proches ?

SOMMAIRE DE LA PAGE: cliquez sur le forum désiré.

Forums 2016: Forum Doctissimo sur la mémoire traumatique
Forums 2016: Hypnose et Souvenirs oubliés d'abus sexuels
Forums 2015: Mémoire, souvenirs, rêve.
Forums 2014: L'Intégration du Cycle de la Vie et faux souvenirs.
Forums 2014: Qu'est-ce qu'une amnésie traumatique ?
Forums 2013: Kinésiologie et faux souvenirs d'abus sexuels
Forums 2013: L'hypnose ne permet pas de retrouver la mémoire de faits réels...
Forums 2013: Le délai de prescription concernant les abus sexuels "retrouvés" en thérapie ... ne sera pas repoussé!
Forums 2013: Refoulement ou faux souvenir?
Forums 2013: Souvenir tardif de viol: une dénonciation sous hypnose ! Les internautes s'expriment...
Forums 2013: Souvenir tardif de viol: une dénonciation sous hypnose ! Le juge Michel Huyette s'exprime...
Forums 2013: Souvenir tardif de viol: une dénonciation sous hypnose !
Forums 2013: Hypnose et faux souvenirs... enfin une approche intelligente.
Forums 2013: Psychanalyse, mémoire et faux souvenirs.
Forums 2013: C'est mon corps qui a "parlé" lors d'une séance d'EMDR.
Forums 2013: Somatic Experiencing , pour guérir d'un traumatisme (inceste, ...)
Forums 2012: Hypnose vue par un psy hypnothérapeute, EMDR...
Forums 2011: Déni de viol
Forums 2011: JT de TF1 du 30 août 2011.
Forums 2011: Hypnose
Forums 2011: Consulter un professionnel
Forums 2010: Autour du dernier livre de Michel Onfray.
Forums 2010: Je découvre que ce qui m’a gâché la vie jusque là, n'était que des faux souvenirs
Forums 2010: Faux souvenirs, travaux d'Elisabeth Loftus.
Forums 2010: France 2: Emission "PRISE DIRECTE".
Forums 2010: France 2: Emission "PRISE DIRECTE", les experts et les JAF
Forums 2010: Psychanalyse en mouvement: un psychanalyste parle des faux souvenirs
Forums 2010: France 2: Psychanalyse et inceste
Forums 2009: EMDR et faux souvenirs
Forums 2009: Autisme et faux souvenirs
Forums décembre 2008: France 2: Emission "Les infiltrés" du 17 déc.2008
Forums 2008: Les hypnotherapeutes et les psychanalystes
Forums 2007: Nomadisme thérapeutique, faux souvenirs et de bons professionnels…
Forums 2004: La Catharsis glaudienne et les faux souvenirs
Forums 2004: Un psychiatre remboursé par la sécu...et faux souvenirs

N.B. Les fautes d'orthographe sont d'origine.


Forums 2016: Forum Doctissimo sur la mémoire traumatique, rôle du psy.

avelmad Posté le 30/11/2015 à 16:20:33
Muriel Salmona, en tant que psychiatre, je la trouve correcte, mais je trouve qu'elle mélange son combat féministe avec sa pratique. Je ne sais pas quelle a été son enfance, mais pour moi, cette confusion me semble problématique, dans son rapport avec ses patients. Un psy devrait faire un travail sur lui évitant de trop mouiller ses patients dans sa propre problématique. L'a-t-elle fait suffisamment ? J'en doute tant il est difficile de démêler, chez elle, son combat pour "les femmes", avec sa pratique, qui elle, demanderait plutôt de la rigueur que du militantisme.

Posté le 30/11/2015 à 17:06:22
Je trouve qu'elle a parfois un fonctionnement idéologique. Par ex concernant le fait de porter plainte lors d'un viol. Il n'est pas prouvé que ce soit nécessaire, ça devrait plutôt être du cas par cas. Or je trouve qu'elle fait trop du passage par la case justice une étape presque obligatoire de la guérison dans ce cas là, ce qui est paradoxal pour une psy. Pour la mémoire traumatique, je vois qu'elle l'utilise même pour expliquer des fantasme de viol, par exemple. Pour elle si des femmes ont ces fantasmes, c'est qu'elles ont subi quelque chose, et si elles ne s'en rappellent pas, et bien là, joker: mémoire traumatique.
Là dedans, évidemment, les hommes sont vus comme de gros satyres toujours près à "dominer" les femmes, et le viol, serait, d'après elle, une des "preuves" de cette domination.

Posté le 30/11/2015 à 17:26:36
Attention, Forum, le viol est de toute façon déjà un délit, donc le problème n'est pas de discuter si c'est un délit ou pas, ça l'est. Il n'est pas question pour moi de prétendre le contraire. Ce n'est pas parce qu'on veut par exemple, éviter qu'on accuse des personnes à tort, qu'on défend des actes illégaux. Quant à la discussion elle porte sur : aller mieux. Le psy n'a pas à se confondre avec le juge.

Posté le 30/11/2015 à 17:34:24
Tu me questionnes sur des chiffres, mais personne n'en propose vraiment, ni M Salmona ni d'autres. Mais en tant que psy, a-t-elle à se mêler de ce que ses patients aillent en justice ou pas ? C'est ça que je trouve embêtant. Or il est clair qu'elle pousse à "porter plainte". Il s'agit de mettre le plus de monde possible en prison, quand même, et elle va trouver évidemment beaucoup de gens pour applaudir ça. Elle prône une société sans violence, des rapports hommes femmes sans violence, mais paradoxalement elle passe par la case prison qui de toute façon, est violence, mais légale. Est-ce que ça va guérir la société de sa violence ? J'ai des doutes. En tout cas, un psy, comme un curé, je trouve qu'il est là plus pour soigner que pour enfermer.

Posté le 30/11/2015 à 18:28:11
Pour moi, il s’agit simplement de ne pas mettre en tôle des gens qui n'ont rien fait, et que quand ils ont vraiment fait quelque chose, que les sanctions soient adaptées à la gravité, rien de plus. Mais si toi tu considères qu'un député qui se montre prudent pour ce genre de raison, soutien les criminels, c'est sûr que discuter risque de devenir difficile !

Posté le 30/11/2015 à 19:13:53
http://psyfmfrance.fr/forum.html
Ici il y a toute une discussion sur ce sujet, mémoire traumatique, faux souvenirs etc.

Posté le 30/11/2015 à 20:12:11
Ce site est largement aussi étayé que celui de M Salmona, forum. Fouille un peu, c'est très riche, et aussi le fil face book du site de zézétique aussi. Des textes, des conférences, des vidéos. D'autre part ce genre de discussion ne date pas d'aujourd'hui, puisque les faux souvenirs ont fait des ravages aux USA dans les années 90. Et sur ce site, on ne dit pas que M Salmona a entièrement tort non plus. L'amnésie, ça existe.

Posté le 30/11/2015 à 20:48:41
C'est toi qui la cite souvent, forum. Comment expliques-tu qu'une psychiatre passe sur pourtant des dizaines de témoignages de faux souvenirs ou de personnes emprisonnées à tort, comme ça s'est passé aux USA ?


Forums 2016: Hypnose et Souvenirs oubliés d'abus sexuels

Sur le forum Doctissimo on trouve l'histoire suivante ...ici:
harley_q Posté le 15/03/2016 à 04:18:02
Bonjour. Je ne sais pas vers qui me tourner. J'ai depuis mon enfance un souvenir de moi, dans un lit bébé, seule dans une chambre chez ma grand-mère, je pense me réveiller de la sieste et je me déshabille pour "faire l'amour" c'est le ressenti que j'en ai. Ce souvenir me gêne. J'ai l'impression d'être trop petite pour penser comme ça. Je ne sais pas quel âge j'ai à ce moment-là, je suis dans un lit bébé mais j'ai bien pu y rester jusqu'à mes 5 ans.
Ensuite je me souviens qu'un jour, plus âgée, 10 ans maxi je pense, dans le jardin de mes autres grands parents, je marchais avec ma famille et quand j'ai regardé vers le sol j'ai eu un flash de quelqu'un en train de me faire un cunni. Je suis désolée pour les mots et les détails. J'étais dans le jardin, j'ai baissé les yeux sans raison et j'ai vu quelqu'un entre mes jambes. Ce flash a duré 1 secondes et j'ai eu un vertige ensuite. J'ai récemment eu un autre flash où je me vois, à environ 6 ans, allongée sur une couverture, totalement nue et je sens des mains sur mes genoux pour me tenir les jambes écartées, je sens qu'elles sont froides. et j'ai l'impression que quelqu'un se tient à genoux en face de moi et me regarde. Dans les 2 cas je ne vois pas de qui il s'agit, mais j'ai l'impression que c'est un adulte.
Je me souviens aussi de mon cousin de 3 ans mon ainé qui m'entraine dans une cabane et m'allonge pour se frotter à moi. Ça je n'ai aucun doute là-dessus même si je lui en ai parlé et qu'il m'assure qu'il ne se souvient pas de ça, ça s’est passé. Il devait avoir entre 11 et 13 ans. J'ai quelques autres souvenirs décousus, des odeurs, des meubles, mais je ne vois pas le rapport avec tout ça. J'ai parfois l'impression de sentir des choses sur mon corps alors qu'il n'y a rien.
J'ai 31 ans, deux enfants, j'ai peur de sortir, peur des gens, je n'aime pas toucher les gens, je n'ai jamais pu laver mes enfants en les touchant directement pour les savonner, j'ai peur du noir, j'ai peur de dormir seule, j'ai peur qu'un inconnu rentre chez moi pendant que je dors et donc je dors très peu, je suis très mal à l'aise avec mon corps et je parle peu aux gens, je suis en dépression depuis des années sans raison, j'ai une vie qui devrait me satisfaire, je ne sais pas pourquoi je suis toujours mal. Depuis quelques temps je n'ai plus aucune libido, pas d'envie sexuelle et la pratique que je vois dans mon flash dans le jardin de mes grands-parents je n'ai jamais pu la supporter sans savoir pourquoi. Je ne comprends pas ce qui m'arrive, je suis très fatiguée, j'ai peur tout le temps j'ai l'impression d'être folle. J'ai l'impression qu'on m'a fait quelque chose quand j'étais petite. Des fois j'en suis certaine je pourrais l'affirmer. Et quelques heures après je pense que non, que j'ai un problème psychologique. Je suis désolée si le message est un peu brute (sic) mais j'ai beaucoup de mal à réfléchir cette nuit.
Est-ce que j'aurais pu oublier et que ça se manifeste de cette façon aujourd'hui ? Est-ce que c'est possible ? Est-ce qu'à 10 ans max on peut savoir que cette pratique sexuelle existe et la visualiser de cette façon ? J’espère que l'un ou l'une d'entre vous pourra m'aider je ne comprends rien à ce que j'ai. Merci de m'avoir lu.

Jeulaitmeuh Posté le 15/03/2016 à 14:23:16
Le cerveau est assez bien construit dans le sens où quand la personne subit un choc (émotionnel, accident, sexuel etc...) le cerveau va "oublier" une partie de ces chocs (une sorte de sécurité émotionnelle)...C'est ce qui était arrivé à mon compagnon qui a subi un accident de voiture à ses 8 ans et il ne se souvient de rien...mis à part qu'il allait traverser une rue. Imagine qu'il a actuellement 43 ans donc ça remonte à plus de 30 ans... et il ne souvient de rien de cet accident. Le cerveau "oublie" en quelque sorte. Mais il y a des études là-dessus qui sont très intéressantes.
Bref !!! Te concernant je me demande si ce n'est pas le cas. Une séance d'hypnose...c'est à dire qu'on va faire travailler l'inconscient et là ça peut éventuellement révéler quelques bribes de ton histoire.
Non et heureusement qu'à 10 ans on ne connait pas tout ça. Disons que quand on éduque un enfant on lui explique que le corps d'une personne lui appartient et qu'à partir du moment où une personne franchie cette zone, on doit sentir qu'il y a quelque chose qui n'est pas normal.
Peut-être aussi que quelques séances chez un professionnel pourrait t'aider à y voir plus clair, t'aider à avancer face ce passé trouble.

mesna Posté le 15/03/2016 à 16:32:30
bonjour @harley_q,
De ces flashs que tu décris, je pense que ce ne sont pas des faux souvenirs. Et ton état actuel laisse aussi à penser que tu as subi un traumatisme. Comme ton impossibilité de toucher tes enfants, la dépression, etc.
Je ne suis pas sure que l'hypnose soit une bonne solution pour retrouver ses souvenirs, ma sœur a essayé, on lui a dit que ce n'étais pas une indication... enfin ça dépend peut être des personnes qui pratiquent.
Par contre, j'ai lu dans un livre qui traite des abus, que le doute que tu vis (quelque fois tu es sure d'autres non) est typique des abus. On a enfoui ça tellement longtemps et on n’a pas confiance en nous alors on a des moments où on ne peut pas y croire. Et en effet c'est tellement dur de savoir ça. Je te conseille le site www.memoiretraumatique.org/psy [...] ences.html, tu devrais t'y reconnaitre. Et chercher un(e) bon psy, si possible spécialisé. Bon courage.

raisongarder Posté le 16/03/2016 à 12:17:36
L'hypnose n'est pas une technique pour retrouver des souvenirs, mais elle peut créer de faux souvenirs. Voilà ce que dit le spécialiste français de l’hypnose le Dr Jean-Marc Benhaiem, médecin hypno thérapeute, à Ambroise Paré et à l'Hôtel Dieu (Paris) :
« Depuis quelques années, régulièrement, médecins et psychologues pratiquant l'hypnose sont sollicités par des patients désireux de retourner dans leur passé. Certains veulent simplement retrouver et revivre des moments de leur enfance dont ils n'ont plus aucun souvenir. D'autres imaginent avoir subi un traumatisme, des attouchements, un abus sexuel étant enfant et voudraient que l'hypnose leur ravive la mémoire. » […]
« L'hypnose médicale offre cette possibilité d'inventer, de créer et d'imaginer. Sa puissance thérapeutique provient de cette liberté et de cette malléabilité très utile sur des problèmes complexes. L'hypnose peut créer de faux souvenirs parce qu'elle a pour objectif le soulagement de la souffrance. Mais ces souvenirs n'ont aucune valeur pour le Police ou la Justice : ils sont fabriqués de toute pièce.
La vraie application de l'hypnose n'est pas la remémoration, mais l'oubli. La plupart des pathologies obsessionnelles, les regrets, la rumination, les plaintes, les culpabilités et les douleurs, attendent leur remède : l'oubli. Oublier n'est pas ne pas savoir. Oublier c'est ne plus se référer au passé pour exister. Tous ceux qui veulent réactiver le passé devraient penser qu'ensuite il leur faudra oublier pour trouver un apaisement. »

raisongarder Posté le 16/03/2016 à 12:30:23
La théorie de la mémoire traumatique a été inventée aux États-Unis et défendue en France par le Dr. Muriel Salmona. Comme le refoulement freudien c'est un "crédo" des "thérapeutes de la mémoire retrouvée". Ces croyances servent selon ces thérapeutes à faire retrouver des souvenirs "enfouis" pour obtenir la "guérison". Aucune preuve scientifique n’a été apportée à l’existence ni du refoulement ni de la mémoire traumatique. Un bon psy cognitivo-comportemenentaliste pourrait rapidement venir à bout de ces symptômes.


Forums 2015:Mémoire, souvenirs, rêve.

Sur le forum Doctissimo on trouve l'histoire d'Adelys52 suivante ...ici, postée le 15/09/2014 à 01:59:39 :
Bonjour !
Je m’appelle Cassandra et j’ai presque 17 ans. En ce moment, je fais des recherches sur l’amnésie à cause de ce qui me semble être un souvenir. En fait, je ne sais pas vraiment si c’est un souvenir ou un cauchemar que j’aurais fait étant petite. Enfin, bref. Je devais avoir 5 ou 6 ans et je dormais chez ma grand-mère. Mon oncle vivait encore avec elle et il avait neuf ans de plus que moi. C’était le soir. Ma grand-mère m’a monté me coucher. Je vous passe le dialogue, c’est inutile. De toute façon, je ne m’en souviens pas vraiment. Elle est ensuite partit en me souhaitant une bonne nuit. Enfin, il me semble. Je commençais à m’endormir lorsque la porte de la chambre s’entrouvrit sur mon oncle. Il alluma la lumière et s’enfuit. Je voyais déjà que l’on allait s’amuser. J’étais très proche de lui et on s’amusait tt le temps ensembles. Curieuse, je me suis levée et j’ai été voir où il était parti. Je l’ai cherché dans sa chambre, dans le couloir… Rien. Je suis alors allée me recoucher en éteignant la lumière. Quelques minutes plus tard, il revient et recommença la même chose. Je me suis de nouveau levée et l’ai cherché sans succès. Comme la première fois, je suis repartie me coucher. Je ne sais pas combien de fois il a fait ça mais il l’a fait plusieurs fois. Jusqu’à cette fois-là. Il alluma la lumière et s’enfuit. Je me suis levée et me suis rendue dans sa chambre où la lumière était aussi allumée. A côté de son armoire, ses habits reposaient sur le sol. J’étais assez surprise de les trouver là et je me demandais pourquoi il était là. Je l’ai cherché, sans succès. Je suis repartie dans ma chambre, j’ai éteins la lumière et je me suis recouchée. Il revint et alluma la lumière mais cette fois-ci fut différente. Soupirant, j’ai levé les yeux vers la porte. Il était dans l’encadrement de la porte et… nu. Il tenait sa…. Enfin, je ne vais pas vous faire un dessin. Je ne me souviens de rien d’autres et c’est ce qui me fait peur. Ca me hante depuis quelque temps et je sais pas si c’est une invention de ma part ( rêve) ou si c’est un vrai souvenir.
Aidez-moi s’il vous plait.

Réponse: Posté le 07/07/2015 à 23:39:01 Dure ce que tu appelles "rêve" peut-être ce phénomène connu sous le nom de " mémoire retrouvée " ou du " syndrome des faux souvenirs " difficile à distinguer d'un vrai... mais dans les deux cas il peut il y avoir un vrai traumatisme. On ne peut exclure ni l'un ni l'autre car un vrai traumatisme peut aussi se "réveiller" des années plus tard via la mémoire de rappel dans ce qui a été occulté.
Il vaut mieux que tu lises ceci et leur demande leur avis :
Le Syndrome des faux souvenirs, faux souvenirs induits, fausse mémoire - source : psyfmfrance.fr
La mémoire et l'oubli Le syndrome des faux souvenirs la mémoire et l'oubli - par Olivier Blond dans mensuel n°344 daté juillet 2001 à la page 69 (1614 mots) | Gratuit
Tout dépend comment le "souvenir" est revenu. Il faut une analyse.
Lors d'un traumatisme on se concentre donc se focalise qu'une partie du souvenir inconscient reste en standby dans la mémoire de rappel et s'enclenche à un stimulus commun au traumatisme, cela peut-être une odeur ou autre... est possible
Lorsque c'est un "faux souvenir" il a été induit il faut essayer de savoir comment par qui (cela peut-être par soi-même).
Ce n'est pas évident.
Par exemple :
J'ai été "draguée" il y a des années de cela mais après un moment j'accepte un petit flirt et le masque tombe sur un pervers qui me fait "sentir" ses dents pendant le premier baiser, je me suis enfuie et j'ai rejoint de suite les copains de la fête où on se trouvait décomposée après avoir récupérée ma langue, bon les potes m'ont jamais dit si ils l'avaient "choppé", et je restais sur l'effet de "il avait l'air normal"...
je pensais tout cela réglé; mais en regardant Sleepy Hallow, la scène finale d'un coup TOUT met revenu et m'a scotchée, je ne m'y attendais pas car pour moi c'était réglé depuis des années et ce film je l'avais déjà vu avant l'agression... figée sur place, une suée d'angoisse pour je m'en voulais c'était comme si il était resté là tapis... carrément dans ma tête...
Consulte un psychologue.

Note: Merci à Doctissimo de recommander notre site et l'excellent article d'Olivier Blond dans La Recherche. Un forum sérieux...


Forums 2014: L'Intégration du Cycle de la Vie et faux souvenirs.

Sur le forum Doctissimo on trouve l'explication suivante:
Cette nouvelle thérapie a pour but de connecter des états du moi qui viennent du passé et ont un impact dans le présent. Elle nous vient des Etats-Unis dont la psychologue Peggy PACE en est la créatrice et de nombreux thérapeutes, surtout en Angleterre et en Espagne, l’utilisent avec succès. Le client travaille avec des souvenirs qui sont en rapport avec un problème actuel comme l’anxiété, l’ angoisse ou la dépression.[...] L'Intégration du Cycle de la Vie aide les patients à guérir des strates profondément enkystées de leur passé. Il peut s'agir de situations d'abus ou de carence de la toute petite enfance, de traumatismes anciens ou plus récents.

Posté le 14-09-2014 à 22:33:29 Ciron s'interroge :
Cette technique me semble très facilement susceptible de générer des "faux souvenirs" potentiellement dévastateurs pour le patient et/ou son entourage. Quelques considérations :
1)- Cette technique Psy nous vient des USA, parmi beaucoup d'autres qui ont fleuri là-bas, et débarquent chez nous à présent. Les actions judiciaires US pour "faux souvenirs" auraient progressivement disparu aux US depuis 10 ans. Ce business s'y est donc éteint. Cette technique trouve à présent des débouchés en Europe.
2)- Faire imaginer au patient les premières années, jusqu'à l'âge de 3 ans, me semble hasardeux.
3)- Je ne vois aucune garantie que la SÉLECTION de souvenirs, qui sera ensuite ajoutée aux premières phases "imaginées", soit effectivement opportune. Ces souvenirs sont-ils d'ailleurs tous réels ? Qui le sait ?
4)- L'intégration "magique" (pour reprendre l'expression de l'intervenante) de l'ensemble (sans intervention ni du Psy ni du patient), s'appuyant sur des "fondations" apparues tout aussi magiquement me laisse pantois.
5)- Cette "auto-guérison" du patient semble correspondre aux "dérives psycho-thérapeutiques" induisant possiblement de faux souvenirs, qui sont dénoncées (1ière partie, point 3) dans le rapport de la mission interministérielle MIVILUDES présentée au gouvernement dès 2007.


Forums 2014: Qu'est-ce qu'une amnésie traumatique ?

Le 19 décembre 2012, à la suite de la décision de la Cour de Cassation de refuser l’allongement du délai de prescription, la psychiatre Muriel Salmona a publié dans le Nouvel Observateur un article intitulé : « Violée à 5 ans, elle s'en souvient à 37 : avec la terreur, le cerveau peut disjoncter » Lire l'article : ...ici
Qu'est-ce qu'une amnésie traumatique ? Pourquoi peut-elle durer si longtemps ?
En conclusion de son article Muriel Salmona écrit: « Cet ensemble remarquable d’études scientifiques (sic) a permis d’invalider la théorie des "faux souvenirs", et des enquêtes (re-sic) ont pu démontrer que les chiffres avancés par the False Memory Syndrome Foundation pour justifier d’une épidémie de faux souvenirs déclenchés par des thérapies étaient, eux, réellement faux. »
Bigre…

Le fil Facebook de l’Observatoire Zététique du 23 janvier 2014, a produit une discussion très documentée sur le sujet entre des spécialistes : des psychologues, un hypno thérapeute, des sceptiques…) Cette discussion fait le point des connaissances scientifiques actuelles et répond à Muriel Salmona. Nous en publions quelques extraits ci-après.

23 janvier, 09:00 • Arabella.B.
Le problème dans cet article vient du fait qu'on y oppose les faux souvenirs avec la "mémoire traumatique". D'une part, je ne sais pas ce que vaut scientifiquement cette histoire de "mémoire traumatique" mais je pense que les faux souvenirs sont tout à fait sérieux. Pour moi c'est une erreur que de discréditer les faux souvenirs pour appuyer éventuellement le fait qu'on puisse vivre une amnésie suite à un choc. Quant au fait qu'une mémoire puisse revenir après des années, de cette façon (présentée dans l'article), pour moi, ça pose clairement question. Dans cet article, l'auteure affirme que c'est sérieux et établi, et moi, je n'ai connaissance que de "on dit"... :s Je trouve ça affreux si l'on met en doute la parole d'une victime. Cela dit, je pense que les personnes qui ont de faux souvenirs implantés par des séances de "thérapie" sont des victimes aussi, simplement d'un autre type.

• Ariane B.
Je dois avouer que j'ai un tantinet du mal à croire qu'elle aurait pu reléguer au fin fond de son cerveau une violence telle qui s'est étalée sur 10 ans! Mais bon, admettons que ce soit possible. Il reste cependant d'autres choses troublantes dans cet article, en lui opposant directement celle de l'amnésie traumatique m'a aussi interpellée. Le fait qu'elle ajoute aussi que les professionnels ne seraient pas correctement formés pour prendre en compte ce phénomène qui serait avéré, mais méconnu, m'interpelle encore plus. Avéré par qui et méconnu de qui?
En effet, comme seule source, elle nous renvoie à la page personnelle d'un certain Jim Hopper (http://www.jimhopper.com/memory/), docteur en psychologie clinique et enseignant à Harvard, qui a regroupé des études qui lui semblent à lui d'excellentes qualités, mais qui, surtout, vont dans le sens de ses objectifs, comme il le dit lui-même: "I have highlighted in red those passages which particularly fit with my goals. These do not correspond to emphases in the original texts. Again, this is a very large page, and the highlights can be used for browsing too."
Maintenant, quels sont ses buts?
Et bien, de promouvoir la thèse de l'amnésie traumatique, dans le cadre de la prise en charge des victimes d'abus sexuels. Lui-même est impliqué dans plusieurs associations d'aide à ces victimes (http://www.jimhopper.com/).

Alors, je n'ai aucune idée si cette thèse n'est qu'une hypothèse ou déjà une théorie réellement établie, mais les sources qu'elle donne ne sont pas particulièrement probantes. Et le ton militant m'a poussée à faire une petite recherche. Et kikou, qui voilà?
Mme Salmona est présidente de l'association "Mémoire traumatique et victimologie", qui est d'ailleurs citée dans son article: http://memoiretraumatique.org/qui.../publications.html.... Or, les buts de cette association sont, entre autre, de promouvoir la diffusion de cette thèse de la mémoire traumatique et de faire pression pour qu'elle soit intégrée à la formation des professionnels de la prise en charge des victimes d'abus sexuels et de violence: (http://memoiretraumatique.org/.../presentation-de.... )

Problème, à la page d'explication sur l'amnésie traumatique, elle propose un texte de synthèse qui ne cite pratiquement aucune source scientifique, se contentant d'affirmations que l'on doit prendre au pied de la lettre: (http://memoiretraumatique.org/psy.../troubles-cognitifs.html.) soit intégrée à la formation des professionnels de la prise en charge des victimes d'abus sexuels et de violence.
Problème, à la page d'explication sur l'amnésie traumatique, elle propose un texte de synthèse qui ne cite pratiquement aucune source scientifique, se contentant d'affirmations que l'on doit prendre au pied de la lettre: (http://memoiretraumatique.org/psy.../troubles-cognitifs.html.)

Bref, sans mettre en doute la véracité de ses propos, il n'en reste pas moins que cet article qu'on nous présente comme étant le point de vue d'une experte impartiale est en réalité un plaidoyer militant pour une certaine approche de la prise en charge des victimes d'abus sexuels avec des implications directes pour la législation (refus des délais actuels de prescription des crimes sexuels).

Et son auteur intervient ici à double-titre: celui de psychologue et de présidente d'une association militante, mais on ne nous parle que de la première casquette, ce que je trouve malhonnête….

23 janvier, 11:11 • Jeremy R. (hypnothérapeute)
Muriel Salmona est peut être sérieuse comme psychiatre mais elle n'a aucune légitimité pour théoriser quoi que ce soit. C'est qq’un qui n'a jamais publié quoi que ce soit...
- 0 référence sur pubmed,
- 0 sur psychinfo.
- Google scholar confirme cet état de choses : pleins de citations entre sites web ou de références à ses livres grand public et rien d'autre.
Conclusion temporaire : ce n'est pas une chercheuse mais une praticienne de terrain.

Maintenant au niveau des affirmations :

1) la mémoire "traumatique" ... jamais entendu dans un article sérieux. Le système de mémoire actuel permet d'expliquer les conséquences du trauma, pas besoin d'inventer une mémoire traumatique en plus
2) Muriel Salmona "croit" à la dissociation et à l'amnésie post traumatique... c'est sa croyance à elle, mais c'est très controversé au niveau scientifique. Actuellement il n'y a pas assez de preuves pour conclure définitivement sur la question. On constate que beaucoup de souvenirs retrouvés sont des faux souvenirs... Cela ne prouve pas qu'ils le sont tous mais peu d'études ont réussi à donner des preuves de l'existence de l'amnésie post traumatique.
3) C'est essentiellement un concept psychanalytique lié au refoulement à la base. Même si Salmona dit qu'elle n'aime pas les concepts psyK. Et elle avance les chiffres qui l'arrangent pour soutenir ses affirmations, les chiffres donné ne sont pas représentatifs de l'ensemble de la recherche
4) elle se présente comme spécialiste alors qu'elle ne l'est pas. Les spécialistes sont des gens comme McNally ou Loftus, qui font des recherches et publient. Elle n'est spécialiste que parce qu'elle s'annonce comme telle dans ses livres commerciaux.….un peu à la Cyrulnik.

Voila un article de référence de Mcnally (qui lui est un vrai spécialiste :p) et qui répond en gros aux questions qu'on peut se poser par rapport à cet article. (http://ww1.cpa-apc.org:8080/.../cjp-nov-05-mcnally-IR-nov...)

J’en recopie la conclusion en FR :
Résumé :
" Dégonfler les mythes sur les traumatismes et la mémoire Comment les victimes de traumatismes se remémorent— ou oublient— leurs expériences les plus horribles se trouve au cœur de la controverse la plus affligeante de la psychiatrie et de la psychologie des récentes années. Alors que les experts soutiennent que les événements traumatiques — ceux qui sont vécus dans une terreur écrasante au moment où ils se produisent— sont trop bien présents à la mémoire, les théoriciens de l’amnésie traumatique sont d’avis contraire. Bien que ces derniers admettent que le trauma est souvent apparemment gravé dans la mémoire, ils soutiennent néanmoins qu’une minorité significative de survivants sont incapables de se souvenir de leur trauma, grâce aux mécanismes soit de la dissociation, soit de la répression. Malheureusement, les preuves qu’ils présentent à l’appui du concept de l’amnésie dissociative traumatique ne soutiennent pas leurs allégations. Le but de cette étude est de dissiper la confusion et de dégonfler les mythes sur les traumatismes et la mémoire."

Au final, il parait +- certain que la majeure partie des souvenirs retrouvés sont faux... ce qui ne veut pas dire que l'amnésie traumatique n'existe pas, elle existe peut être mais alors seulement dans une toute petite partie des cas.

23 janvier, 11:25 • Ariane B.
Ah oui, je voudrais aussi ajouter que Google ne fournit pas grand-chose comme résultat pour les termes "amnésie traumatique", à part, bien entendu, les pages du site de l'association de Mme Salmona, des articles relatant l'histoire de Mme B. et d'autres sites personnels. Google Scholar est un peu plus loquace, mais on se retrouve alors avec un mélange de sources psychanalytiques et d'articles dénonçant cette hypothèse, l'un d'entre eux allant jusqu'à parler de "mythes". Donc, le moins que l'on puisse dire, c'est que cette théorie, si elle est avérée, ce n'est apparemment pas par l'ensemble de la communauté scientifique en psychologie et psychiatrie!

23 janvier, 11:35 • Jean-Michel A.
Il y en a qui, visiblement, ont 20 ans de retard sur la recherche en psychologie et n'ont rien appris des Guerres de la Mémoire. C'est affligeant. En tout cas l'idée qu'il existerait une "mémoire traumatique" (par opposition à des faux souvenirs), c'est du grand n'importe quoi.

23 janvier, 11:43 • Jean-Michel A.
Même un lacanien comme Maleval fait une excellente présentation des problématiques autour des faux souvenirs dans ce bouquin là: (http://www.ecf-echoppe.com/.../etonnantes-mystifications...)

23 janvier, 11:51 • Jeremy R.
Y avait la synthèse écrite par Mcnally que j'ai linké plus haut, elle contient une série de citations également dont :
- McNally RJ. The science and folklore of traumatic amnesia. Clin Psychol: Sci Prac 2004;11:29–33.
- McNally RJ. Remembering trauma. Cambridge (MA): Belknap Press, Harvard University Press; 2003.
On peut ajouter ceux ci de Loftus :
- Christianson, S.; Loftus, E.F. (1987). "Memory for traumatic events". Applied Cognitive Psychology 1: 225–239.
- Loftus, E.F. (1993). "The reality of repressed memories". American Psychologist 48: 518–537.

23 janvier, 12:18 • Jeremy R.
Le bon sens vaut ce qu'il vaut... mais la psychologie scientifique n'a jamais pu démontrer l'existence ni du refoulement ni de l'amnésie traumatique, c'est ça qui est important.

23 janvier, 12:26 Jean-Michel A. Nicolas R.
L'amnésie existe. Ensuite, avec l'amnésie dissociative, cela se complique. Premièrement, ce n'est pas parce que c'est dans le DSM que cela existe (sauf si tu définis l'existence du concept: oui, le concept d'amnésie dissociative existe). Malheureusement. La dissociation est le nouveau terme pour l'ancien "trouble de la personnalité multiple". Le trouble de la personnalité multiple avait été inclut dans le DSM 3 (si mes souvenirs sont bons). Aujourd'hui, après les Guerres de la Mémoire, le consensus est que le trouble de la personnalité multiple n'existe pas, que c'est juste l'ancienne "hystérie" (concept qui a disparu du DSM) influencée par les suggestions des thérapeutes. Du coup le DSM a renommé cela la dissociation, par prudence (après s'être foutu le doigt dans l'œil à propos de l'existence du trouble de la personnalité multiple.
La science avance, merci bien. ).
Ceci étant dit, je veux bien croire qu'il est possible que l'amnésie dissociative existe (j'aurais tendance à plutôt le croire, sans avoir jamais vu passer de preuves de la chose. C'est posé comme un fait dans la plupart des bouquins que je lis.), mais cela ne fait pas que des gens qui ont été violé peuvent complètement refouler un souvenir puis s'en rappeler plus tard. Cela veut dire que quelqu'un peu faire une décompensation, agir pendant un certain temps (peut-être sous une "autre personnalité") puis oublier complètement ce qu'il a fait. Pour moi c'est différent, ou tout du moins l'existence de l'amnésie dissociative ne prouve pas le fait que quelqu'un peut complètement refouler un viol pendant des années.


Forums 2013: Kinésiologie et faux souvenirs d'abus sexuels

Sur le forum Doctissimo

Lilmysterieuse Posté le 26/05/2013 à 11:09:43
Bonjour à tous, je viens vers vous en espérant trouver de l'aide et du réconfort…
Il y a 3 jours, j'ai reçu un massage, au cours duquel est remonté un souvenir, un souvenir d'abus sexuel, alors que j'avais environ 12 ans. Les mains qui me massaient les cuisses, la disposition des couvertures sur mon corps, m'ont renvoyées une image et une sensation à travers le corps, c'est assez difficile à expliquer.
Alors voilà, du jour au lendemain ma vie bascule : j'ai été victime d'un abus sexuel… Mais est-ce possible??? Est-ce possible que tout d'un coup un souvenir aussi fort et violent resurgisse de manière aussi soudaine???
Je me dis que s'il ressort maintenant, ce n'est pas par hasard non plus. Je fais une thérapie avec une kinésiologue, et une part du souvenir avait commencé à resurgir, mais quand il arrive ce souvenir, je pense toujours : mais non, ça c'est rien, il ne s'est rien passé ce jour-là. Et il ne restait à mon esprit que la partie du souvenir où je suis seule sans comprendre pourquoi je me réveille dans mon lit avec le pantalon de pyjama baissé…
Pas par hasard non plus qu'il resurgit au moment où je fais un travail sur les perceptions de mon corps, et en présence de deux personnes en qui j'ai une grande confiance.
Mon 1er réflexe est de vouloir occulter encore et toujours. Qui va croire ça? Quelle crédibilité, quelle légitimité, ai-je pour affirmer ça??? C'est l'éternel combat de la petite fille, mais aujourd'hui je suis adulte.
Alors je fais quoi maintenant??? J'aurais besoin qu'on me dise si ce j'ai vu dans cette vision est vrai, et en même temps au fond de moi je sais que c'est vrai, je ne sais pas comment l'expliquer, c'est tellement confus…
Je voudrais savoir si parmi vous il y a des personnes qui ont vécu ce genre de prise de conscience et, du coup, comment l'avez-vous géré? Comment avez-vous su que vous aviez raison?
Merci déjà de m'avoir lue.

Nath974- Posté le 26/05/2013 à 21:18:41
Bonjour,
accepter que les choses se sont passées est difficile. Moi, ce qui m'a persuadée, c'est la violence du souvenir puis la confirmation par une autre personne que l'agresseur avait déjà agressé quelqu'un d'autre. Ca faisait trop de coïncidences.
Mais même si je sais que c'est arrivé, j'ai toujours du mal à y croire.
Heureusement, la thérapie peut aider à soulager les symptômes sans pour autant avoir besoin de certitudes sur ce qui s'est passé.
Plein de courage à toi.
Message édité par -Nath974- le 26/05/2013 à 21:19:40

lavoixdusecret Posté le 26/05/2013 à 22:08:15
Je pense que oui tu as été agressée sexuellement, ce souvenir ressurgit car des gestes te le font rappeler alors que tu avais enfoui ça très loin en toi

Lilmysterieuse Posté le 27/05/2013 à 09:59:07
Merci pour vos réponses.
Je suis encore sous le choc de cette révélation je pense… Je réalise à peine, je me dis souvent que j'ai rêvé, que j'ai pas vécu ce flashback. Et pourtant, j'ai une envie de vomir depuis que c'est arrivé, je frémis quand j'y repense, mes muscles du vagin se contractent mécaniquement. Mais est-ce qu'un jour j'aurais la certitude qu'il m'a fait du mal??? J'ai l'impression que je vivrais toujours dans le doute…
Merci pour vos petits messages.

Nath974- Posté le 27/05/2013 à 14:54:49
Si par certitude, tu parles de preuves extérieures, tu n'en auras peut-être jamais. Il faut réussir à se faire confiance, parfois en sa battant contre les avis des autres.

Lilmysterieuse Posté le 27/05/2013 à 18:34:08
Je sens que ça va être un long chemin J'ai peur, j'ai tellement peur…
Lire notre page techniques : ...ici

Forums 2013: L'hypnose ne permet pas de retrouver la mémoire de faits réels...

Le Huffington Post publie le 23 décembre 2013 la correspondance du Dr Jean-Marc Benhaiem Médecin hypno thérapeute à Ambroise Paré et à l'Hôtel Dieu (Paris) dont voici un extrait :
"Depuis quelques années, régulièrement, médecins et psychologues pratiquant l'hypnose sont sollicités par des patients désireux de retourner dans leur passé. Certains veulent simplement retrouver et revivre des moments de leur enfance dont ils n'ont plus aucun souvenir. D'autres imaginent avoir subi un traumatisme, des attouchements, un abus sexuel étant enfant et voudraient que l'hypnose leur ravive la mémoire.
Tous les thérapeutes savent ou devraient le savoir : la mémoire n'est pas constituée d'un disque dur qu'il suffit d'activer pour obtenir les images du passé. La mémoire est vivante. Elle se modifie en permanence. Elle est individuelle et différente d'une personne à l'autre. Elle n'est pas une camera de surveillance. Elle ne capte que certaines images et pas d'autres. La mémoire peut aussi transformer la réalité et la voir autrement que ce qu'elle est, parce qu'elle ne réagit qu'à certains faits et pas à d'autres.
Nous avons donc d'une part une mémoire incapable de nous restituer une vérité historique de ce qui a été vécu et cela d'autant plus que les faits sont anciens. Et d'autre part, une séance d'hypnose qui est censée l'activer et l'amplifier. Si l'hypnose peut parfois favoriser la mémoire, par des associations et par une plongée dans l'imaginaire, elle ne peut donc faire revenir que des souvenirs parcellaires, non fiables pour les faits bruts et transformés par des reconstructions permanentes.
Les instances judiciaires et juridiques ont donc raison de douter de la véracité de souvenirs trop anciens et encore plus si ces souvenirs sont revenus sous hypnose. Aux USA, depuis l'épidémie des faux souvenirs des années 70, la Police n'a plus recours à l'hypnose pour raviver la mémoire des témoins et la Justice ne tient plus compte des souvenirs retrouvés sous hypnose.
L'hypnose médicale offre cette possibilité d'inventer, de créer et d'imaginer. Sa puissance thérapeutique provient de cette liberté et de cette malléabilité très utile sur des problèmes complexes. L'hypnose peut créer de faux souvenirs parce qu'elle a pour objectif le soulagement de la souffrance. Mais ces souvenirs n'ont aucune valeur pour le Police ou la Justice : ils sont fabriqués de toute pièce.
La vraie application de l'hypnose n'est pas la remémoration, mais l'oubli. La plupart des pathologies obsessionnelles, les regrets, la rumination, les plaintes, les culpabilités et les douleurs, attendent leur remède : l'oubli. Oublier n'est pas ne pas savoir. Oublier c'est ne plus se référer au passé pour exister. Tous ceux qui veulent réactiver le passé devraient penser qu'ensuite il leur faudra oublier pour trouver un apaisement."
Commentaire
Mabulle 23 DÉC 19:56
Enfin un article qui aborde ce sujet, une voix qui s'élève pour dire la réalité de ces thérapies. Il est souvent difficile face à ces témoignages très douloureux, d'oser dire qu'ils ne sont peut être pas réels. Mais pourtant il faut le dire! Aux États Unis des gens se sont retrouvés en prison sur la foi de témoignages qui n'étaient que des souvenirs induits. J'espère qu'en France on réagira avant que ça ne dégénère.


Forums 2013: Le délai de prescription concernant les abus sexuels "retrouvés" en thérapie et sous hypnose ... ne sera pas repoussé!

Qu'est-ce qui pousse une personne à porter devant la justice des souvenirs d'un viol présumé, qui serait survenu il y a plus de 30 ans? C'est la question qui a été posée à un hypnothérapeute. Voici sa réponse :
Hello,
Il peut y avoir de nombreuses raisons qui poussent cette personne à remuer tout cela. Impossible de savoir quoi sans connaitre les détails. Mais certains peuvent trouver des bénéfices secondaires dans la position de "victime". Le trauma refoulé qui resurgit peut aussi constituer une bonne "excuse" pour des problèmes qu'on arrive pas à résoudre, ou qu'on n'est pas prêt à résoudre par manque de volonté, d'efforts, etc... Certains thérapeutes ont aussi tendance à "enseigner" leur croyance aux patients... Si le thérapeute est convaincu que la cause des problèmes est un trauma refoulé, il peut influencer progressivement son patient et arriver à la convaincre de la gravité d'un trauma (qui peut ne pas exister, ou exister mais ne pas être la cause des problèmes).... Et il y a sans doute d'autres raisons multiples et variées....
Témoignage à prendre avec beaucoup de pincettes de toute manière.
Il y a une multitude de thérapeutes qui sont convaincus de l'existence de nombreux traumas refoulés (qui causeraient des problèmes tout en étant inconscients) Et , par leur croyance, combinée à l'utilisation d'outils comme l'hypnose, ils co-créent des faux souvenirs avec les patients (qui seront après coup incapables de faire la différence entre faux et vrais souvenirs).
Il existe de très nombreux cas d'abus et de faux souvenirs, et les études expérimentales montrent que, contrairement à la croyance populaire, on observe très peu de personnes qui ont refoulés un traumatisme (qui n'ont plus accès à l'information du tout). On confond souvent refoulement et évitement cognitif.
La question de l'existence de l'amnésie dans le cadre des traumas reste fort polémique... mais Ce qui est sur, c'est que dans les études on trouve beaucoup moins d'amnésies traumatiques que ce que prétendent les "victimes" et certains praticiens.
On en avait intensivement discuté sur le forum de l'OZ en partant du cas d'Emma Woods (faux souvenirs induits). Sur la première page du sujet il y a aussi une série de liens sur l'hypnose, les faux souvenirs induits, dont ceux de Brigitte Axelrad, Loftus, et d'autres.... (voir les forums qui suivent sue ce sujet)


Forums 2013: Refoulement ou faux souvenir?

Le site Psychanalyse-en-ligne.org, a ouvert le sujet. Une internaute raconte son parcours et pose la question :
Comment faire la différence entre un abus sexuel qui a été refoulé et dont le souvenir revient brusquement et un "faux souvenir" fabriqué de toutes pièces?
Voici le billet de Nina :

Bonjour,
Voici une question qui me taraude depuis longtemps déjà : comment faire la différence entre un abus sexuel qui a été refoulé et dont le souvenir revient brusquement et un "faux souvenir" fabriqué de toutes pièces?
Pour expliquer ma situation en quelques mots:
J'ai aujourd'hui 25 ans. Je suis plutôt d'un tempérament stressé et je manque de confiance en moi. Depuis quelques années (début de ma vie amoureuse et sexuelle) j'ai des doutes concernant d'éventuels abus sexuels commis sur moi par un instituteur qui travaillait dans mon école, sans pour autant avoir de vrai souvenir de ce qui a pu se passer. Ces doutes qui grandissent de plus en plus sont liés à certains éléments que je vais expliquer :
- j'avais jusqu'à présent complètement oublié mon enfance (quasiment aucun souvenir jusqu'à mon entrée en sixième) et aujourd'hui les souvenirs reviennent progressivement, mais demeurent très lacunaires
- à compter de mes 19 ans (première relation amoureuse), j'ai vécu de nombreuses crises d'angoisse allant jusqu'au vomissement, tremblements etc, notamment après les rapports sexuels. J'ai quitté brusquement tous les hommes avec qui j'ai été sans autre explication (sans savoir vraiment pourquoi, d'ailleurs) du fait de ce mal être que je n'expliquais pas.
- je fais depuis petite beaucoup de cauchemars. A mes 19 ans ils se sont accentués. tous les rêves que je faisais se finissaient dans les couloirs angoissants de l'école où j'étais petite, avec des éléments de plus en plus précis (découverte de photos à caractère pédophile, nom d'un instituteur en fond sonore, angoisse liée à certaines pièces telles que les toilettes ou le gymnase, etc). Le jour, j'ai eu des "flashs" du passé (peu évocateurs cependant, mais profondément angoissants, mettant en scène cet instituteur), et je me suis surprise à penser "je te déteste" en pensant à lui furtivement.
- il se trouve également que j'ai appris que cet instit avait été condamné pour des faits d'agressions sexuelles sur une autre élève. Lorsque je l'ai appris, j'étais ado, et je me souviens avoir pensé alors que je savais que ça allait arriver, que quelqu'un allait découvrir ce qu'il faisait (comme si je savais qu'il faisait ce genre de choses depuis longtemps) et je n'y ai plus pensé (jusqu'à ces fameux cauchemars)
J'ai fait un travail sur moi depuis. Suite à ces crises d'angoisse et ces rêves, je me suis posée la question (ou plutôt était-ce une conviction?) de savoir si j'avais pu être victime. Une partie de moi en est convaincue et l'autre n'arrête pas de me dire que ça ne s'est pas passé.

J'ai alors vu un psychiatre/psychothérapeute *, à mes 22 ans, qui m'a dit qu'il était impossible de refouler de tels événements, d'autant qu'ils se seraient passés alors que j'avais 8-9ans. Elle m'a dit que je m'en souviendrais forcément. Je n'ai vu cette psy que 3 fois (elle m'a dit que je n'avais plus besoin d'elle dans la mesure où je ne faisais plus de crise d'angoisse et que j'avais trouvé un nouveau copain avec qui ça se passait bien. Elle m'a dit que ça ne servait à rien de rouvrir les plaies qui commençaient à se refermer.)

Depuis, c'est vrai que ça va mieux, comme si le fait d'avoir posé clairement la question m'avait soulagée. Ma relation amoureuse continue depuis (3 ans) ss trop de pb (une seule vraie crise d'angoisse au cours d'un rapport sexuel, quelques envies furieuses de fuir parfois, mais je résiste!). Mais auj, j'ai un travail qui fait que je suis de nouveau confrontée à ça (je travaille dans la police/justice, sur des affaires de mœurs). Je suis de nouveau angoissée et j'ai peur que cela affecte mon travail (manque d'impartialité).
Comment faire pour ne pas se projeter? Faut-il tout faire pour répondre à la question : est-ce arrivé?
Et surtout, est-il possible que de tels évenements (agressions sexuelles sur un enfant de cet âge) puissent être refoulés?
En tout cas, je pense devoir être aidée pour répondre à ces questions... Je ne peux en parler à personne de mon entourage. Depuis 3 ans, je me suis bâtis une solide réputation de fille forte, rationnelle, que rien n'atteint. Mais j'ai l'impression que tout ça est en train de ressurgir et je ne sais pas si j'aurai la force de résister...

Merci

Réponse de georgesN
Psychothérapeute:
Si vous entreprenez une autre thérapie, sachez que vous allez être très mal, pendant un temps, alors ne vous précipitez pas, prenez le temps d'y réfléchir: vous le ferez, ce travail, en son temps; peut-être demain, peut-être dans 10 ans. Quand ce sera le moment. Vous le sentirez.[...]
"(je travaille dans la police/justice, sur des affaires de moeurs)" comme par hasard !!!
J'ajouterais que le refoulement est un système de défense ** contre quelque chose que le moi ne peut supporter; de même que la dénégation. Et vos dénégations ("ce n'est peut-être que dans ma tête que ça s'est passé") sont clairement un élément de preuve. Pour un (bon!) psy.
Ce n'est pas pour vous effrayer que je vous mets en garde sur les effets déstabilisants d'une thérapie, mais pour que vous puissiez vous y engager en connaissance de cause et effectivement, votre métier semble une bonne indication d'entamer cette thérapie.
------------------------------------------------------------------------
Pour un projet de thérapie en ligne, merci de me contacter par mail.
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Note Psyfmfrance :
* Une psychiatre/psychothérapeute, une vraie pro! Pas de thérapie sans fin.
** Décidément le mythe du refoulement et le déni comme preuve du refoulement ont la vie dure ! Et il prétend être un bon psy !!!.... à la recherche de clientes naïves.


Forums 2013: Souvenir tardif de viol: une dénonciation sous hypnose !
Les internautes s'expriment s'expriment sur la prescription....

Les lecteurs de Rue 89, se posent de bonnes questions :

Abricadobrus écrit :
- Quel statut de vérité peuvent avoir des faits révélés sous hypnose ?
- En général une personne violée possède des stigmates physiques et psychiques .Bleus, coups, ecchymoses, griffures, trace de sperme ou autres (peau de l’agresseur sous l’ongle), d’un coté, effondrement et détresse psychologique de l’autre sont autant de preuves irréfutables que l’acte à bel et bien été commis et confondre l’agresseur. Le temps efface tout cela, les preuves ont disparues et on se retrouve à parole contre parole.
- Si l’accusé est relaxé, il est donc innocent des faits qui lui sont reprochés .Il peut à son tour se retourner contre son accusatrice et porter plainte pour dénonciation mensongères et calomnieuse.

Mewtow écrit :
Le cas de cette femme, citée dans l’article, ne peut en aucun cas justifier une suppression de la prescription. Par contre, celle-ci devrait porter plainte contre son thérapeute, qui lui a fait faire cette séance d’hypnose pour faux souvenirs induits.
Soyons franc : allonger la prescription pur traiter ce genre de cas d’ « amnésie longue durée qui disparait dans le temps », c’est de la connerie pure et simple !
D’après les connaissances scientifiques actuelles, on ne peut pas oublier des souvenirs d’agression dans le genre et s’en rappeler des années plus tard. On ne peut pas refouler des souvenirs. Il n’y a pas de refoulement post-traumatique, pas d’amnésie de longue durée qui pourrait se résorber à la suite d’une séance d’hypnose ou une thérapie.
Ces souvenirs sont au contraire fortement consolidés dans le cerveau (c’est d’ailleurs à l’origine du syndrome de stress post-traumatique...), et sont fortement résistant à l’oubli.
Par contre, la littérature sur les faux souvenirs induits est très claire. Ces souvenirs, qui « ressurgissent » 10, 20 ans après, ont toutes les chances d’être fausses, et ne doivent en aucun cas être pris au sérieux.
Généralement, il faut se méfier des thérapies de la mémoire retrouvée ou des thérapies psychanalytiques qui font resurgir des souvenirs à la surface lors de séances de sophrologie ou d’hypnose. Ces souvenirs sont presque toujours des souvenirs faux, induits et crées par la thérapie.
Et cela a une influence importante sur le processus judiciaire : ces faux souvenirs induits ont étés à l’origine d’une vague de faux témoignages pour viols en incestes aux Etats-Unis, il y a quelques dizaines d’années. Les soi-disant victimes étaient en réalité influencées par leurs thérapeutes et créaient inconsciemment de faux souvenirs de viols, d’attouchements, etc. De nombreux innocents ont étés mis en prison à cause de cela. Depuis que les autorités judiciaires américaines sont au courant, ces faits de pseudo-refoulement sont presque systématiquement considérés comme de faux souvenirs induits, à juste titre. Il y a toute une littérature sur le sujet, disponible sur internet cherchez, vous verrez !
Autant dire que la prescription, telle qu’elle est actuellement dans le droit français, est une bonne chose.

Sissa écrit :
Non, ce n’est pas simplement juridiquement non acceptable, c’est aussi une affaire extrêmement douteuse.
Des personnes déclarant, à la suite d’une « thérapie », retrouver des souvenirs d’abus sexuels dans l’enfance est un phénomène qui nous vient des USA. Là-bas, ces genre d’histoire est devenu une véritable épidémie, a pris parfois des proportions délirantes et a été dénoncé par nombre de psychologues comme relevant de la création de faux-souvenirs par suggestion ( source n°1, source n°2, source n°3, source n°4, )
Aux USA, ces affaires de thérapie de la mémoire retrouvée ont connu un pic il y a 20 ans, mais comme souvent ce qui nous vient de là-bas se produit ici avec retard, on peut craindre que ce genre de situation ne se développe.

Mewtow lui répond :
Le pire, c’est qu’en plus, la France est un pays avec une très forte tradition psychanalytique. Nombreux sont les psychanalystes (ou personnes avec une formation psychanalytique) qui donnent des avis pour des affaires criminelles. Autant dire que des souvenirs d’abus sexuels refoulés, ça colle parfaitement avec leur formation et leurs connaissances idéologiques...

Resume écrit :
Elke Geraerts et ses collaborateurs montrent que les souvenirs d’agressions sexuelles retrouvés spontanément après une période d’oubli sont corroborés par des preuves externes tout aussi fréquemment que les souvenirs continus (sans période d’oubli) de tels sévices. En revanche, ceux retrouvés au cours d’une thérapie suggestive ne le sont jamais. Lire le point des travaux de recherches sur les faux souvenirs.

Note Psyfmfrance : On est frappé par le niveau élevé de connaissance des lecteurs, de Rue 89, sur les faux souvenirs induits.


Forums 2013: Souvenir tardif de viol: une dénonciation sous hypnose !
Le juge Michel Huyette s'exprime sur la prescription...

Le juge Michel Huyette traite, le 11 novembre 2013, des aspects juridiques de cette affaire dans Rue 89, . A la lecture de son article il semble difficile que la plaignante obtienne, en Cour de Cassation, que le délai de prescription * soit allongé et ceci pour 2 raisons majeures :
1- pour que le délai prescription soit reporté au jour de la découverte de l’infraction il faudrait que l’auteur de l’infraction non visible ait réussi à la cacher. Cette dissimulation par le délinquant n’existe pas en cas de viol, quand c’est la victime qui, quelle qu’en soit la raison, ne dénonce pas les faits et ne porte pas plainte. De fait, un viol peut difficilement être assimilé à une infraction clandestine, sa victime pouvant le dénoncer immédiatement ou pendant les années qui suivent.
2- A supposer qu’une victime de viol perde soudainement la mémoire de l’agression, accepter de faire partir le délai de prescription du jour où le fait lui revient en mémoire aurait pour conséquence de la laisser seule décider du point de départ de ce délai.
En effet, personne ne pourra jamais vérifier...
• si l’intéressée a été vraiment victime d’une amnésie concernant le viol,
• quel jour exactement le fait est réapparu dans sa mémoire.
C’est pourquoi il est juridiquement difficile d’envisager que le point de départ du délai de prescription dépende des seules déclarations, à jamais invérifiables, d’une femme déposant tardivement plainte pour viol.
* Note: S’agissant des viols (et de certaines autres infractions) le délai de prescription est de vingt années quand la victime est mineure. Et ce délai ne commence à courir qu’à partir de sa majorité. Quand un viol est commis sur une personne mineure, celle-ci peut déposer plainte jusque la veille de ses 38 ans.


Forums 2013: Souvenir tardif de viol: une dénonciation sous hypnose !
Un internaute belge s'exprime sur la prescription.

Le 08 novembre un internaute belge a tout compris du débat sur la prescription des abus sexuels retrouvés en thérapie. Voici ce qu'il écrit sur son blog :
"Viol: une dénonciation sous hypnose !
Une dame demande à la Cour de Cassation de prendre en compte la prescription d'un viol (qui est un crime, je le répète) à partir du moment où le fait est découvert. En l'occurrence, la dame en question à 38 ans (ndlr. en fait elle a 41 ans) vient de découvrir à la faveur (si j'ose l'écrire ! ) d'une séance d'hypnose qu'à cinq ans elle avait subi une agression sexuelle de la part de quelqu'un qu'elle connaît. Elle n'en avait aucun souvenir, mais là, après la séance en question, ça y est, « c'est comme si cela c'était passé hier » dit-elle aux juges. En foi de quoi, elle leur demande de prendre en compte comme délai de prescription la date de sa prise de conscience.
Vite dit. Le droit pénal repose sur l'aveu et les preuves de la culpabilité et il revient au tribunal de démontrer la culpabilité du mis en examen. Dans le cas d'espèce, trente ans après les faits, rien de tout cela, le juge d'instruction a donc classé l'affaire.
Elle s'adresse alors à la Cour de Cassation devant laquelle l'avocat général a déjà émis un avis défavorable, on le comprend, le droit pénal c'est quelque chose de sérieux. Mais pour les délits financiers la prescription se compte à partir du moment où les faits sont découverts, plaide l'avocat de la requérante. D'accord, maître, mais les délits financiers reposent sur des faits autrement plus évidents et vérifiables qu'un viol commis trente ans avant sa dénonciation.
Faut pas mélanger.
Imaginez que la Cour accède à la requête, on irait où ? La moindre écervelée traînerait son père, oncle, grand-père, voisin, sur le banc de l'infamie au prétexte qu'une hypnotiseur lui aurait permis de se ressouvenir d'un fait refoulé dans les tréfonds de son subconscient, allons donc !
Nous connaissons les « faux souvenirs induits », ces remontées de faits, purement imaginaires qui, à la faveur d'une psychothérapie souvent douteuse encombrent et pourrissent le mental de certains consultants. Déjà des tribunaux ont dû trancher dans ce type de dénonciation qui laisse sur le carreau des mis en examen traumatisés malgré leur acquittement.
Dans le cas d'espèce, nous voilà devant une personne qui après une séance d'hypnose (quel hypnotiseur, quels titres, quelle compétence ?) se met en tête qu'elle a fait l'objet d'une agression sexuelle et qui demande des comptes trente ans après.(ndlr. en fait 32 ans)
Ce qui est sûr – car nous ne doutons pas que la Cour n'ira pas dans le sens de réforme de la prescription – c'est que cette séance d'hypnose aura fait deux victimes, cette pauvre femme et celui qu'elle accuse bien à tort !
L'hypnotiseur aura reçu son salaire, lui. Un salaire honteux, indigne et méprisable !



Forums 2013: Hypnose et faux souvenirs... enfin une approche intelligente.

Un débat intéressant s’est engagé le 17 oct. 2013 sur le forum de l’Observatoire Zététique. Il concerne les faux souvenirs d’enlèvement par des extra-terrestres « retrouvés » sous hypnose. Ce débat est animé notamment par Jerem, un psy, thérapeute et spécialisé en hypnose.
Jerem a une approche sensée et intelligente, ce qui nous réconcilierait (presque) avec cette pratique! car il y a encore trop de thérapeutes qui n'ont pas fait ce pas... Si vous voulez en savoir plus sur l'hypnose, lisez attentivement cette page.

17/10/13 à 22:55 Jerem Modérateur
Suite à un lien posté par Gilles Fernandez sur le cas d'Emma Woods, j'ouvre un sujet car c'est assez intéressant. les anglophones peuvent prendre connaissance du cas en détails à la page suivante. Voici le lien : cliquer...ici

En gros il s'agit d'une femme qui pense avoir vécu plusieurs événements étranges dans sa vie et que son thérapeute finit par envoyer chez le Dr Jacobs, spécialiste reconnu des enlèvements. Ce dernier va alors mener une longue série de séances d'hypnose avec Emma afin de l'aider à "retrouver" au mieux ses souvenirs.... malheureusement pour elle, l'expérience va progressivement dériver vers une relation de pouvoir et d'abus digne des pires gourous de secte.
Ce qui est génial c'est que les séances ont été retranscrites et même parfois enregistrées... Et on peut lire / écouter les passages sur le site et donc se faire son propre avis (même s'il existe déjà des avis de qualité sur la question, notamment celui-ci. Voici le lien cliquer...ici

Après lecture des données importantes, voici mon propre avis sur ce cas :

Commentaires concernant le cas d'Emma Wood en tant que sujet d'expérience du Dr Jacobs pour ses recherches sur les "aliens abductees"
91 sessions d'hypnose... de plusieurs heures ont été menées par le Dr Jacobs. Ce fait un très étrange... en tant que psy et thérapeute spécialisé en hypnose, je n'arrive pas a imaginer comment on peut trouver du contenu à un tel nombre de séances... Une thérapie brève par hypnose peut durer une dizaine de séances. Une thérapie comportementale 15-20 séances... mais 91? C'est donc pour le moins curieux... surtout vu la durée des séances... Je pense que les hypnothérapeutes font des séances de moins d'une heure pour la majorité d'entre eux.

1) Avant d'aller voir en détail le contenu de ces séances, j'ai été lire le site du docteur Jacobs.
Voici quelques remarques : www.ufoabduction.com/hypnosis1.htm

- Partie 1 : avantage et inconvénients. Je trouve le texte très orienté... tout le discours est basé sur la croyance que les abductions existent réellement mais bon ils ont l'honnêteté de bien informer sur les risques.
- Partie 2: choisir un investigator :
"The investigator and/or hypnotist should be well versed in the patterns of UFO abductions in order to pursue to investigation correctly, helping the subject explore his or her memories smoothly and systematically. Investigators or hypnotists with a personal agenda (New Age, Spiritual, Transformational, "Doom and Gloom,") should be avoided, unless this is precisely what you are looking for."
L'ironie c'est qu'ils sont exactement pareils.... ils partent du principe que ça existe et on le sent bien. Ils sont tout aussi biaisés qu'un thérapeute new age.
- Partie 3 contamination :
Ils remarquent qu'il faut éviter d'être influencé par d'autres sources d'infos dés qu'on commence le travail... C'est absurde. Le sujet a déjà ses croyances et sa culture et n'a aucun moyen de s'en décaler... ce conseil est une illusion et la contamination est inévitable

2) maintenant concernant les séances en elles mêmes :
Tout d'abord quelques infos :
Il existe deux visions de l'hypnose à la base. Une vision étatiste qui postule que l'hypnose est un état particulier. Et une vision non étatiste qui postule que l'hypnose est un phénomène de psychologie sociale, une sorte de jeu de rôle lors duquel le patient rentrerait plus ou moins fort dans la peau du personnage qu'il croit jouer. Actuellement, on est +- tous d'accord pour dire que le partie non étatiste, et donc sociale, est vraie. Le sujet "joue le jeu", il se plonge dans ce que propose le thérapeute avec un lâché prise important. Le résultat est un mélange de quelqu'un qui écoute une histoire avec quelqu'un qui fait une sorte de rêve éveillé. L'imagination fonctionne donc d'une manière un peu "automatique" ou spontanée, comme quand on est à moitié endormi et que l'esprit s'égare sans qu'on contrôle rationnellement ce vers quoi il se dirige.

L'hypnothérapeute a reçu une formation intensive sur l'usage du langage, des suggestions, de l'imagination. Il sait en principe parfaitement quand il suggère quelque chose (ça fait partie des stratégies thérapeutiques) et quand il permet juste au sujet d'exprimer ce qu'il ressent ou ce qu'il pense. Le problème, c'est que dès qu'on veut "orienter" l'imagination vers des souvenirs, il est déjà impossible de ne pas influencer le sujet puisqu'on lui sert de guide.

Quand on travaille sur un souvenir traumatique, on ne cherche pas à retrouver une réalité. L'accès aux données est une reconstruction, le souvenir se modifie donc à chaque accès). On aide essentiellement la personne à modifier son souvenir pour qu'il perde son caractère traumatique. C'est assez simple car la mémoire s'y prête bien.
Par contre, quand on veut retrouver un souvenir oublié, on se retrouve dans l'obligation de suggérer des choses, et donc
1. le sujet va reconstituer son souvenir, et
2. le sujet va tenter de combler les vides là ou ils existent si on insiste... Son cerveau va finir par combler le vide comme il peut... en inventant quelque chose de cohérent à partir de ce qu'il connait (le vécu, la culture,...).
Il est impossible de retrouver un souvenir sans le polluer. Comme quand on récupère une arme a feu sans gants... on contamine systématiquement l'évidence... la différence étant qu'avec l'hypnose, il n'existe pas de gants... on ne peut que foutre ses sales mains sur les pièces à convictions, et personne ne peut prévoir les effets.
L'hypnose a d'ailleurs perdu depuis longtemps valeur de preuve dans les tribunaux partout dans le monde civilisé. Et la majeure partie des hypnothérapeutes diplômés en psychologie diront aux clients que l'hypnose ne peut servir à retrouver un souvenir oublié avec efficacité.

Une dernière remarque sur le coté social de l'hypnose. Les thérapeutes actuels sont souvent peu directifs, très axés sur les valeurs et le respect du système de pensée de la personne. Ils s'appuient sur la vision de la personne pour l'aider... Ce qui est bien différent d'essayer d'imposer sa propre vision au sujet (même pour son bien). Lorsqu'un thérapeute est autoritaire, directif, et tente d'influencer le sujet pour obtenir ce qu'il veut, on retrouve le même type de relations qu'on peut observer au niveau des gourous de sectes... Ils utilisent d'ailleurs souvent leur autoritarisme et leur position de "celui qui sait" pour influencer et faire douter leurs adeptes afin de les soumettre...
A ce niveau, on peut citer Freud qui a, avant d'utiliser les associations libres en psychanalyse, utilisait l'hypnose. C'était l'époque de sa première "croyance" qui consistait dans le fait que les troubles psychologiques étaient souvent liés à des abus sexuels infantiles... Et il a donc utilisé l'hypnose pour "retrouver" ses abus... avec grand succès ... heureusement il a finit par se rendre compte qu'il en trouvait un peu trop et que c'était louche... il a alors abandonné l’hypnose, voyant la suggestion comme quelque chose de négatif. En gros : quand on cherche et qu'on insiste, avec autorité et directivité, on pousse le patient à répondre à cette demande (ce qui rejoins le coté phénomène psychosocial de l'hypnose).

Maintenant, revenons aux séances en questions
Globalement, l'hypnose qui est pratiquée répond aux caractéristiques suivantes :
- très directive
- les phrases utilisées induisent les réponses sans cesse, d'une manière qui est de plus en plus marquée au fil des séances (on dirait plus que Jacobs "explique" à son sujet ce qu'il a vécu... pas qu'il lui demande ce qu'elle a vécu)
- les questions qui sont bien formulées (qui n'induisent rien) sont presque toujours suivies ou précédées d'autres phrases qui induisent ce que le sujet va pouvoir répondre à la question
- progressivement, on peut observer que le Jacobs construit une "histoire" de manière de plus en plus directive. Il manipule le sujet afin de créer de la confusion et d'avoir son acquiescement par rapport aux théories que Jacobs chercher à prouver
- Jacobs semble obsédé par les activités sexuelles et perverses des aliens. Il suggère donc de manière de plus en plus flagrante que "l'histoire" perverse, violente, abusive qu'il invente concernant les aliens est une réalité qu’Emma a vécue
. - il laisse de moins en moins de possibilités au fil du temps à Emma de parler d'autre chose, de ne pas accepter les suggestions, ...

Conclusions :
Globalement, le travail du Dr Jacobs s'apparente à une tentative progressive d'assujettir Emma Woods aux fantasmes du docteur sur les aliens. Fantasmes qu'il va habilement valider et rendre réel en abusant de toutes les ficelles de l'hypnose et de la suggestion pour forcer Emma a revivre une histoire violente, pleine d'abus, de paranormal, de sexe et de désespoir. Ses discours sur l'hypnose et les recommandations qu'il fait sur son site montre qu'il est tout a fait conscients des risques et des dangers, ce qui le rend encore plus coupable de ce rapport qu'il entretien avec Emma qui s'apparente au lavage de cerveau qu'on trouve dans les pires sectes.

Le Dr Jacobs a violé de manière flagrante et indiscutable toutes les règles éthiques qu'on peut trouver dans l'hypnose ou la thérapie. Et les bandes audio et compte rendus dont j'ai pris connaissance ne laissent aucun doute la dessus. Ce type devrait être trainé devant les tribunaux pour ce qu'il a fait...

Concernant Emma Woods, difficile de savoir comment aurait été sa vie sans ces abus répétés perpétrés par le Dr Jacobs. Je pense qu'elle fut, comme beaucoup de victimes de sectes, faible et influençable à cette époque et qu'elle a "joué le jeu" du Dr Jacobs comme certains ont joué le jeu des nombreux gourous pédophiles, abuseurs et autre.... Ce n'est pas uniquement lié à l'hypnose, c'est aussi, et surtout, lié à la relation entre Jacobs et Emma... Si Emma n'avait pas été dans une position de faiblesse et de perdition, le Dr Jacobs ne serait sans doute pas arrivé à ses fins aussi longtemps... On peut néanmoins être heureux de constater qu'elle a pu sortir de cette relation de soumission et d'abus. Et il me parait clair que Jacobs , bien qu'il était peut être très incompétent dans la pratique de l'hypnose, avait bien conscience de la gravité


18/10/13 à 09:47 Thomas 2 Super contributeur !
Je partage ton opinion à ce sujet... Je ne pense pas que l'hypnose soit un moyen de retrouver des abductions (mot pour signifier enlèvements par des extra-terrestres...).
J'ai un peu du mal aussi avec l'idée des abductions... Et pour moi, l'hypnose n'a rien de "magique", il s'agit d'un état de presque veille mais sans abolition de la conscience... Mais cela dit, cela me pose quelques questions. Toi qui a une pratique de l'hypnose pourrait sans doute y répondre :
- certaines personnes seraient susceptibles d'être hypnotisables et pas d'autres... Peut-on imaginer que les personnes hypnotisables soient plus "malléables" par d'autres que celles qui ne le sont pas ? De fait, il serait plus aisé, pour quelqu'un d'un peu manipulateur, de générer ce qu'il a envie d'y trouver ?
- je trouve qu'il y a dans l'hypnose une certaine passivité. Se laisser hypnotiser, c'est accorder de donner à l'hypnotiseur un crédit de "guide". Est-ce que cette relative passivité ne générerait pas une espèce de mauvaise conscience d'être passif et développerait du coup plus facilement des états de malaises par réaction ?
- la question des abductions : on retrouve dans les divers récits un fond commun. Ou alors, effectivement, les personnes ont vécu la même expérience ou alors, il y aurait dans notre inconscient un fond qui nous soit commun qu'il suffirait d'activer pour voir des récits parfois assez similaires apparaitre. Genre dès qu'on commence a jouer avec certaines peurs, on verrait apparaître les mêmes réactions chez les uns et les autres.


18/10/13 à 10:48 Jerem Moderateur
Thomas : je réponds à l'envers concernant le fond commun :
on peut en effet dire que les cultures présentent des points communs au niveau mythe, légendes etc... normal on vit tous dans le même monde et on a le même cerveau, donc on essaye de trouver du sens aux mêmes questions et les réponses ne sont pas infinies... et ça se remarque dans certains témoignages qui sont très anthropomorphiques. Il faudrait avoir beaucoup de naïveté pour croire certains de ces témoignages... concernant l'hypnose :
1) tout le monde peut être hypnotisé, il suffit d'accepter de participer.
Il existe donc 3 exceptions :
- les gens ayant une pathologie psychiatrique grave genre schizophrénie,
- certains sujets avec un retard mental important (et encore) et
- les gens qui ne veulent pas être hypnotisés.
2)Faire de l'hypnose c'est comme faire de la relaxation ou de la méditation... c'est rien de magique, donc aucune raison de penser qu'une personne ne peut pas le faire... Tous mes clients arrivent à entrer dans l'état d'hypnose à la première séance, facilement. Suffit d'écouter.

Concernant la passivité. Oui, c'est une sorte de jeu de rôle social. tu acceptes de te laisser guide par quelqu'un (car la relation thérapeutique est bien établie et tu lui fais confiance). Ce faisant, tu te laisses guider et ton attention devient très centralisée sur ce qu'on travaille. On oublie un peu le reste (comme quand on joue de la musique par exemple). Mais on établit toujours la relation avant de faire de l'hypnose, donc ce n'est jamais mal vécu par les gens. Sache aussi que la passivité n'est présente que dans un premier temps car, en général, plus tard dans la séance, on va confier des tâches au patient, lui demander d'imaginer quelque chose, d'être à l'écoute de ses sentiments, d'imaginer comment résoudre un problème, ou comment trouver la force en lui pour avancer...
L'hypnose n'est plus directive, la mode actuelle consiste à être le moins directif possible et le plus humaniste. On évite donc d'être autoritaire ou d'imposer. C'est vraiment une forme de soutien, d'encouragement, avec des exercices cognitifs avec l'imagination. Mais il est vrai que les hypnothérapeutes n'ont pas toujours été comme ça, et ils étaient plus directifs avant.
Il faut bien comprendre que l'hypnose c'est un outil, un apprentissage du fonctionnement humain... mais le contenu des séances, ça dépend du thérapeute et de son approche... On peut donc faire de l'hypnose de pleins de manières différentes... A la manière psychanalytique par exemple... ou encore à la manière des TCC (hypnose cognitive). L'hypnose c'est l'étude des moyens pour arriver dans un état modifié de consciences et l'étude des moyens pour utiliser le langage, la suggestion, l'imagination... mais on apprend pas quoi faire avec ces moyens... ça on l'apprend ailleurs, dans notre approche thérapeutique. L'hypnose n'est pas une thérapie, mais un outil... Et c'est très rare que les gens développent un malaise après l'hypnose, mais ça peut arriver. J'ai le cas 2-3 fois par an. Surtout par rapport à des traumas, plus d'infos dans mon article sur le blog inné et acquis : cliquer...ici"


18/10/13 à 10:53 Jerem Moderateur
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les faux souvenirs et thérapies des mémoires retrouvées, je mentionne également les excellents articles de Brigitte Axelrad de l'OZ : Sur son site : cliquer...ici

Voici aussi un dossier qu'elle a réalisé pour l'OZ : cliquer...ici
- Faux souvenirs et personnalité multiple
- Le phénomène de personnalité multiple
- Le trouble de personnalité multiple
- La fabrication de Sybil
- Au-delà de Sybil et des souvenirs d'inceste
- Les origines théoriques de la personnalité multiple
- Le rôle des féministes
A lire :)


18/10/13 à 11:10 Thomas 2 Super contributeur !
Jerem écrit:
Et c'est très rare que les gens développent un malaise après l'hypnose, mais ça peut arriver. J'ai le cas 2-3 fois par an. Surtout par rapport à des traumas. Quand je parlais de malaise, c'était plus dans le sens de sensation de malaise, pas forcément de malaises physiques, mais j'imagine qu'effectivement cela doit arriver dans les termes que tu évoques.
Et pour faire le lien avec les abductions, ma question était plus dans le sens : est-ce que dans ce cadre de relative passivité, il ne pourrait pas y avoir de créations de malaise en réaction à cette "soumission" ? Ce qui pourrait aussi, d'une certaine manière, expliquer ces souvenirs (ou faux-souvenirs) plein de malaises...
D'autant que pour les personnes qui sont dans la démarches initiale de s'interroger sur des possibles enlèvements extra-terrestres, on est quand même sur peut-être un profil un peu particulier...


18/10/13 à 11:15 Jerem Moderateur
Oui. Disons que déjà quand tu acceptes de travailler sur des souvenirs d'abduction, c'est déjà très orienté et assez casse-gueule
un thérapeute de la page hypnose sur facebook vient d'ailleurs de me dire qu'il a une fois répondu à ce genre de demande et qu'il l'a bien regretté car il avait l'impression que tout ce qu'il faisait confortait la personne dans un délire sur les aliens qui paraissait peu cohérent...
Et oui, avec un type comme Jacobs qui oriente et qui est directif, je suis convaincu que les sujets doivent sentir un malaise voir pire... et qu'ils se retrouvent coincés entre leur vécu et la pression de l'hypnotiseur... Ce qui peut aggraver j'imagine les faux souvenirs car la personne ne vit pas un état de détente mais un état d'angoisse


18/10/13 à 12:26 NewtonAtHome Contributeur extraordinaire !
Salut Jerem,
Les "abductees" n'ont pas tous besoin de séances d'hypnose pour se rappeler des détails de leur "enlèvement". John Mack a beaucoup travaillé sur le sujet. Pour lui, les témoins n'ont pas besoin de se faire hypnotiser profondément pour commencer à parler. J.Mack n'était pas non plus d'accord avec Jacobs ou Hopkins qui considéraient que les enlèvements par les aliens étaient physiquement réels.
Quand on lit la littérature sur le sujet, on se rend compte que les témoins (hypnotisés ou pas) racontent tous exactement le même script. Bien que psychique, cette expérience semble définitivement "réelle"...
Cordialement, Julien

"Je considère la conscience comme fondamentale. Je considère la matière comme une dérivation de la conscience. Tout ce dont nous parlons, tout ce que nous considérons comme existant, présuppose la conscience." )
Max Planck, père de la physique quantique et Prix Nobel de physique (1931


18/10/13 à 12:46 Jerem Moderateur
Oui bien sur je ne voulais pas sous entendre que tous les témoignages sont crées par hypnose. Même sur Jacobs il a clairement contribué à créer le cas Emma Woods par ses suggestions Je dois encore lire les infos sur John Mack mais c'est sur ma liste de choses à faire :)

Voici le lien pour accéder au forum OZ original : cliquer...ici

Forums 2013: Psychanalyse, mémoire et faux souvenirs.

Sur le site Psychologie.com, dans la rubrique : Est-il possible de retrouver la mémoire ? un internaute demande :"J’ai 36 ans et j’ai d’énormes problèmes de mémoire... Serge."
La psychanalyste Claude Halmos lui répond:
[...] Je peux néanmoins vous dire ce que mon expérience m’a appris. Il arrive qu’il y ait, dans la vie d’un enfant, des choses qu’il ne peut intégrer. Parce qu’elles sont trop violentes. Parce qu’elles auraient dû rester cachées, ou parce qu’elles induisent chez lui de la culpabilité. Ces choses peuvent être subies par l’enfant mais aussi bien vues, entendues, surprises par lui, etc. Et, comme il ne peut pas les "métaboliser", les "digérer" normalement, l’enfant, pour ne pas succomber à l’angoisse, les oublie. Et il peut, même, pour être sûr de ne jamais s’en souvenir, "casser" sa mémoire, comme on casse un instrument dangereux.
Je pense que vous devriez chercher un psychanalyste qui vous aide à interroger votre passé. Car, même si vous n’en avez aucun souvenir conscient, vous en avez forcément la mémoire inconsciente. Et vous pouvez donc retrouver ce qui, un jour, vous a obligé à bloquer votre mémoire.

Commentaire de Marinamarty :
Bonjour, j'aimerais beaucoup savoir si il est réellement possible d’effacer de sa mémoire de façon involontaire des évènements qui se sont déroulés? De telle sorte à ce qu'ils n'aient jamais existés car ils sont trop traumatisants par exemple. Et même voir à du coup transformer la réalité sans même le vouloir.
Le professeur Jaques Van Rillaer a posté le 17/09/2013 les commentaires suivants (en version complète *) :
- Pour Serge :
Si vous avez des troubles de mémoire, consulter plutôt un neurologue ou un neuropsychologue, pour faire un bilan et ensuite faire des exercices qui pourront vous aider à mieux mémoriser. La psychanalyse est un processus très passif (je peux en parler, j’ai été analyste freudien pendant 10 ans), au terme duquel les souvenirs que vous allez retrouvés seront en réalité largement conditionnés par la théorie psychanalytique et l’interprète qui vous guidera. Je vous invite à lire ce texte : cliquer...ici
Et si vous voulez en savoir plus, lisez cet ouvrage : cliquer...ici On peut le commander sous forme papier ou sous forme électronique. Cela devrait vous préserver de dangereuses errances.
- Pour Marinamarty :
Je vous invite également à lire le texte en ligne ci-dessus. Vous y apprendrez que les événements avant l’âge de ± 3 ans sont irrémédiablement oubliés, vu l’immaturité des structures cérébrales assurant la mémoire événementielle. Vous y apprendrez aussi que les traumatismes importants après ± 3ans ne s’oublient pas, quand bien même on le voudrait. C’est même une des grandes douleurs des personnes qui ont vécu des choses horribles.

Prof. Jacques Van Rillaer, Université de Louvain (Louvain-la-Neuve), Belgique.
* Note de Psyfmfrance : Sur le site Psychologie.com, les commentaires de JVR ont été coupés après la première phrase (3 lignes).
Pour lire l'article sur le site Psychologie.com: cliquer...ici


Forums 2013: C'est mon corps qui a "parlé" lors d'une séance d'EMDR.

- Forum de France2 : Toute une histoire… Posté le 07-05-2013 à 09:59:28, kakinette2
Bonjour,
Je reviens assez régulièrement sur ce forum pour parler de ce sujet délicat. C'est mon histoire ... Je soupçonne mon père d'un abus. Seulement, je n'ai pas de souvenir visuel de cet événement. C'est mon corps qui a "parlé" lors d'une séance d'EMDR. Je consultais pour émetophobie, crises d'angoisses interieures et gros blocage sexuel.
Cette situation ressemble aux situations dont on a beaucoup parlé aux États-Unis et qui a crée des polémiques : " Retrouver un (faux) "souvenir" d'inceste lors d'une thérapie" !
Cela m'est donc arrivé, à la différence que ma thérapeute n'est pas "parvenue" à m'implanter un (faux) souvenir". Elle m'a par contre permis de me débarrasser très progressivement de mes blocages et de mes crises d'angoisses.
Quand cette "bombe" a explosée en 2007, les tensions étaient à leur comble dans ma famille : mon père niait mais ne réagissait pas comme un père injustement soupçonné le ferait. (il faut connaître le contexte familial mais ce serait beaucoup trop long à écrire.)
Il y avait ceux (parmi frère et soeurs) qui refusaient catégoriquement cette possibilité (après avoir pourtant douté quelque temps! ... même ma mère!) , et deux autres soeurs, qui ont toujours douté.
Si cette problématique pouvait être abordée lors d'une émission de "Toute une histoire", cela m'intéresserait vraiment !
Merci !
CDDVD Posté le 07-05-2013 à 18:08:09
Parfois, il arrive que ce ne soit pas des souvenirs induits. Il est déjà arrivé que certains souvenirs soient en réalité ce qui s'est transmis inconsciemment (donc sans la parole) de génération en génération. Il est déjà donc arrivé que certains actes commis des générations avant ressortent sous cette forme.
Cela peut aussi correspondre à un ressenti, avoir un sens par rapport à quelque chose qui n'est pas verbalisé, etc....
Il n'est pas toujours aisé de s'y retrouver !


Forums 2013: Somatic Experiencing , pour guérir d'un traumatisme (inceste, ...)

- Forum de France2 : Toute une histoire… Posté le 05-02-2013 à 18:23:09, par kakinette2
Bonjour,
En espérant toucher le maximum de personnes, je crée ici ce sujet, à propos de la Somatic Experiencing.(SE) Je pense que cela vaut vraiment la peine d'y jeter un oeil.
C'est une technique psycho-corporelle (utilisée souvent aussi en complément de l'EMDR ou autres psychothérapies) qui permet de lever les symptômes de stress post-traumatique. Voici un lien qui vous expliquera bien mieux que je ne pourrais le faire : http://www.synchronicite-et-av [...] ncing.aspx
Même si personnellement, je ne peux pas (encore) parler de guérison, j'ai beaucoup d'espoir de m'en sortir. (j'ai subi l'inceste)
Après l'EMDR, qui m'a guérie de deux symptômes sur trois, je me suis tournée vers la SE afin de terminer le travail. J'espère alors pouvoir me libérer de mon émetophobie (peur de vomir). Seul symptôme persistant. L'avenir le dira mais j'espère de tout coeur que cela (re)donnera espoir à tout ceux et toutes celles qui souffrent de séquelles de traumatisme(s).


Forums 2012: Hypnose vue par un psy hypnothérapeute, EMDR...

- Forum transe-hypnose posté le 30 mai 2012 à 16:08, par surderien, un thérapeute par l'hypnose
Je ne suis pas un partisan de la recherche de souvenirs sous hypnose, car j'estime qu'il n'y a pas de vrai souvenir et que le risque de variation entre les faits et la façon dont ils se sont déroulés, voire d'invention est grand. Il suffit que la personne recherche absolument une cause extérieure à son mal-être pour que l'explication de "l'abus" ou de l'enlèvement par des extra-terrestres soit très tentante à un niveau inconscient et parfois même conscient.
Ceci-dit, le nombre de personnes ayant subit des abus est très largement sous-estimé, en tout cas c'est ce que je constate dans ma clientèle. C'est loin d'être rare sans être fréquent. Les personnes m'en parlent le plus souvent spontanément, car elles s'en souviennent avant la séance.
Je suis déjà intervenu sur ce forum pour décourager les personnes qui voulaient "se souvenir" de quelque chose grâce à l'hypnose, mais de là à lancer une chasse aux sorcières et à pointer du doigt tout un ensemble de protection (ce que la Milvilude fait avec brio)...

- Forum transe-hypnose Posté le: Mardi 17 Avril 2012 à 12:22 par Fripon
Bonjour,
Je réalise actuellement une thérapie EMDR (côté patient) avec une thérapeute EMDR (certifié EMDR France) dont je ne doute pas des compétences (j'ai déjà vu des rigolos donc je pense savoir ce que c'est). Dans le processus EMDR, il y a une chose qui me dérange : il semble que cela soulève des "souvenirs" qui ne me rappellent rien. Je me demande s'il est possible que mon cerveau ait fait l'impasse sur ça. Mais il y a aussi la notion de "faux souvenir induit" qui m'inquiète. De plus mon souvenir ne me paraît pas vraiment cohérent, est-ce qu'il pourrait y a une part de fabriqué dans tout cela ?

- Forum de l'Observatoire Zététique du 19 avril 2012
19/04/12 à 16:27 dom..
Hello,
Quelques commentaires de psy et hypnothérapeute sur cette question bien connue et documentée depuis longtemps... :
Les instituts de formation sérieux n'apprennent plus vraiment aux gens à retrouver des choses enfouies dans la mémoire. C'est un procédé qui n'est plus beaucoup utilisé a part pour le travail sur le stress post traumatique.
Malheureusement, j’entends régulièrement des patients me raconter qu'ils ont retrouvé ce genre des abus, événements difficiles ou autres trucs inconscients supposément important lors de thérapies alternatives avec des thérapeutes sans diplômes qui utilisent l'hypnose ou d'autres méthodes apparentées dans le but précis de retrouver des choses enfouies.
Quand on cherche, on trouve, même s'il n'y a rien à trouver...
Encore la semaine passée, j'avais une patiente, avec une angoisse de séparation, qui me disait que un "astrologue" lui aurait dit lors d'une transe hypnotique qu'elle avait vécu un événement traumatique avant 4 ans et que c'était la cause de son angoisse...

Petite info historique intéressante : Freud, lors qu'il en était encore au début de sa pratique qui allait devenir la psychanalyse, s'est essayé à l'hypnose qui était à l'époque utilisée par certains confrères. A cette époque, Freud pensait que l'origine de nombreux problèmes était un traumatisme vécu pendant l'enfance et refoulé. Il cherchait donc à mettre à jour ce trauma, et s'est étonné de voir qu'un nombre incroyable de patients semblaient avoir vraiment vécu ce trauma. Il a malheureusement fini par se rendre compte que c'était lui, et l'usage de l'hypnose, qui "suggérait" l'existence de ce faux souvenir. Il a alors abandonné l'hypnose pour poursuivre dans sa pratique qui est devenu la psychanalyse.

Les hypnothérapeutes sérieux, formés à la psychologie moderne, savent très bien que la thérapie est une co-création de sens, pas une recherche de la réalité. Ils ont bien conscience des risques de création de faux souvenirs et en informent les patients quand ceux-ci souhaitent retrouver des souvenirs oubliés.
Malheureusement, de nombreux pseudo-thérapeutes utilisent une version basique et théâtrale de l'hypnose, mise à toutes les sauces, afin d'atteindre des objectifs tordus comme retourner dans les vies antérieures, retrouver des traumatismes de la petite enfance, etc... la nature du lien entre thérapeute et patient ainsi que l'hypnose permet de donner l'illusion que c'est possible. Voilà je voulais juste donner quelques infos sur l'état de la profession par rapport à cette question ;)
19/04/12 à 16:27 dom..
D'après ce que j'ai lu et entendu sur la mémoire: il ne s'agit pas d'informations stockées de façon indéformable; la mémoire est dynamique, d'où la possibilité de déformer les souvenirs.
J'ai honte de cela, parce que je crois être très rationnel, mais il m'est arrivé de me fabriquer moi même un faux souvenir. A force de chercher une solution à mes problèmes par la psychanalyse, à force de chercher un hypothétique traumatisme, je m'en étais fabriqué un. Cela n'a impliqué personne de mon entourage, heureusement. N'ayant pas de réelle connotation émotionnelle, n'étant pas rattaché à la réalité, cette pensée s'est estompée.


Forums 2011: Déni de viol

- Forum du site centreaide.com: deni de viol ou faux souvenirs

de idona 29 Sep 2011, 22:10
Je suis pas mal désorientée aujourd'hui. L'année dernière après une grosse dispute avec mon ami et une psychothérapie pour couple, j'ai eu un électro-choc après les paroles de mon ami sur ce que je lui aurait dit (mais que je ne me souviens pas) et tout mon corps s'est souvenu d'un viol (j'étais comme en transe) mais pas ma tête n'avait pas d'images. J'étais comme devenu folle, je ne contrôlais plus mon corps qui souffrait d'un acte ou d'actes physiques, j'ai dit avoir été violé par plusieurs personnes ce jour là. J'ai pas compris ce qui m'arrivait. Le psycologue m'a dit que j'avais refoulé ce traumatisme. En discutant un peu plus tard avec ma famille et autres, ils me disent tous avoir entendu (par moi-même) qu'il m'était arrivée quelque chose, un viol que j'aurai subi à 17 ans mais dont j'ai parlé des évènements que 10 ans après et dont les versions sont différentes d'une personne à l'autre. J'ai peur des autres versions alors je ne demande pas, mais je ne comprends pas pourquoi j'ai donné des versions différentes à ma soeur, à mes parents et à mes anciens petits amis. Version entendu de mon ex petit ami, j'aurai subi un viol de quelqu'un de la famille. Depuis cette crise d'isthérie, j'ai changé de comportement, je n'était plus du tout agressive et je suis devenue très sensible. La psy m'a dit que c'était tout à fait normal que j'avais une carapace de protection pour survivre. J'ai fait poser un stérilet le mois dernier et je l'ai très mal vécu, douleurs intenses et j'ai pleuré comme une petite fille, je voulais que ça s'arrête, ça faisait écho à quelque chose de traumatisant antérieurement mais quoi ? Je ne sais pas. Je l'ai fait enlever aujourd'hui car je le vivais très mal, j'étais redevenue froide et in attentionnée envers mon conjoint. Je me suis dit qu'il fallait que je m'occupe quand même de ce problème qui me ronge mais c'est tellement bizarre j'ai pas de souvenirs. Ma mère m'a accompagnée pour ce rdv, j'avais besoin d'un soutien et tout ce qu'elle a su me dire c'est que ce n'était plus possible qu'il fallait que je me soigne et que je devais certainement avoir inventé cette histoire et que j'étais peut-être malade et qu'il fallait faire attention car la folie commence comme ça. J'ai toujours eu le sentiment depuis cette crise ne pas savoir où est la réalité, si c'était vrai ou pas. Avant ça je savais simplement qu'il m'était arrivé quelque chose. J'ai été choquée par ce que m'a dit ma mère mais j'ai quand même regardé sur internet si on pouvait inventer des histoires et il se trouve que ça existe, ça s'appelle des "faux souvenirs". Je ne sais plus quoi penser. Je n'ose même plus aller voir un psy car il est dit qu'eux mêmes ne sont pas formés pour les "faux souvenirs" et que du coup forcément on avait subi un viol pour eux. voici le lien de ce que j'ai trouvé : http://tecfa.unige.ch/perso/lombardf/ca ... efoul.html Pourtant j'ai appréhendé mon rdv chez le gynécologue, j'ai fait des crises d'angoisse toute la journée. Je pleure après l'intervention, je ne veux plus qu'on me touche. Je ne sais plus quoi penser...

De lachouette 08 Oct 2011, 11:08
bonjour Idona !
après avoir lu tes messages il semblerai que c'est assez confus dans ta tête, mais il est bon de poser d'autres questions que celles de la vérité.oui je sais et je pense qu'il est bon de savoir une bonne fois pour toute si c'est vrai ou pas et pour cela tu as l'hypnose car pendant une séance tu pourras mettre ton conscient et ton inconscient en veille et seul ton subconscient répondra aux questions de l'hypnotiseur (!!!!) (attention il est préférable d'être accompagnée pour ce genre de séance un peu pour ta sécurité et aussi comme cela il y aura deux versions de ce qui aura été dit pendant la séance avec prises de notes.) rien ne coute d'essayer !! mais en plus moi je me poserai d'autres questions a propos de la réaction des personnes à qui tu en as parlé avant ! qu'ont-ils fait ? comment l'ont-ils pris ? sont -ils habitués à t'entendre dire des "histoires" depuis l'enfance (rien de grave beaucoup d'enfants sont très affabulateurs car ils vivent dans le monde de l'imaginaire c'est aux éducateurs parents de les recadrer gentillement) ou bien tu n'étais pas du tout dans ce style mais plutot tres cartésienne ou très rationnelle qui impliquerait que tu n'aurais pas inventé facilement. et si ils ont "acceptés" que tu ais été violée pourquoi n'avoir rien fait ? soit déclaration soit controle médical soit suivi psyco pour d'aider !! il me semble que c'est important de savoir ! alors voilà des éléments de réflexions et d'action ! ne plus rester avec le doute pour avancer ! et si pas de solutions une aide extérieure est toujours a prendre les psy sont formés pour cela et si pas assez formés ils s'informent il faut trouver le bon. bon courage et bonne continuation dans ton cheminement vers la sagesse.
La chouette

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Forums 2011: JT de TF1 du 30 août 2011.

- Forum Atoute.org

Jean-Jacques Fraslin, Alias Dr Hy2.0 01/09/2011 à 09h22.
Le 30 août 2011 au journal de TF1
Citation: Certains faux thérapeutes manipulent leurs patients en inventant de faux traumatismes soi-disant vécus dans leur enfance. Ce phénomène aux conséquences dramatiques inquiète la mission de lutte contre les sectes. La consultation en caméra cachée est assez terrifiante....

Orion Dyslexique: 31/08/2011, 14h22
Ce n'est pas un fait nouveaux en faite c'est même très connue en psychologie aux État-Unis ce genre de pratique a fini par donner de véritable terreur et des vrais problèmes de société. Les origines du syndrome des faux souvenirs se trouvent dans l’idée de souvenirs refoulés et dans les théories successives de Freud, théorie de la séduction et théorie du complexe d’Œdipe.
La propagation de ce « syndrome » dans la dernière décennie du 20e siècle jusqu’à aujourd’hui s’explique par les effets de ces deux théories qui alimentèrent le mouvement féministe aux États-Unis et inspirèrent quantité de psychiatres, psychanalystes, psychologues et thérapeutes autoproclamés. Ceci est analysé dans l’article « Les origines du « Syndrome des faux souvenirs », publié le 31 août 2008 et consultable en ligne. Faux souvenirs et manipulation mentale évoque le cas parmi d'autres de Sheri Storm, qui a développé des personnalités multiples à l'occasion d'une psychothérapie déviante. L'article, publié le 13 décembre 2008, est consultable en ligne.
Faux souvenirs induits et personnalité multiple La mémoire retrouvée, et son avatar la personnalité multiple, ont fait des dégâts. Si la « mémoire retrouvée » s’est étendue des États-Unis aux autres pays d’Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Japon, en Israël, etc., il semble que la « personnalité multiple » s’est cantonnée aux États-Unis et aux Pays-Bas. Or, d’après ce que m’écrit Sheri Storm dans son message du 26 septembre 2009, on l’observe maintenant en Espagne, Italie, Japon. Nous ne pouvons pas ne pas dénoncer ces ravages [63] et ne pas chercher à en prévenir d’autres, plus dévastateurs encore, car « La personnalité multiple, écrit Hacking, offre le meilleur cadre disponible pour la mémoire retrouvée. » [64] En France, la mémoire retrouvée sévit depuis 1995, mais la personnalité multiple ne semble pas nous avoir envahis. Ou pas encore ? L'article, publié le 27 novembre 2009, est consultable en ligne.

Odalisque: 31/08/2011, 16h00
je voudrais ajouter que les personnes en situation de vulnérabilité -quelle qu'en soit la raison- sont exposées à toutes sortes d'abus, ainsi que celles qui cherchent des conseils ou un soutien à l'aveuglette (à mon avis). mais parfois les personnes n'ont même pas conscience qu'elles sont vulnérables ... et étalent si facilement leurs soucis ... dans des lieux pas toujours adéquats, tandis que d'autres s'en remettront entièrement à un thérapeute. Je pense aussi qu'il n'est jamais bon de s'en remettre aveuglément à un thérapeute ou un même un médecin, aussi professionnels puissent-ils être, comme si ils étaient tout puissants ... (mais certaines personnes fonctionnent comme cela, c'est cela qui les rassure). bien-sûr cela paraît une évidence ..

amical: 02/09/2011, 10h32
J'ai personnellement eu affaire à un psychiatre, chef de service dans un CHS, qui m'a pris la tête avec le décès d'une soeur il y a... 49 ans ! J'avais évidemment surpassé depuis des décennies ce triste évènement qui est malheureusement banal ( on perd tous des proches ) et j'ai trouvé que cette insistance relevait du harcèlement, voire de la pure curiosité... D'autant que la consultation suivait une TS pour maladie invalidante et non pour je ne sais tel traumatisme larvé !

Odalisque: 10/09/2011, 10h50
Bonjour, sur ce sujet, il y a cet article:Faux souvenirs et personnalité multiple. Écrit par Brigitte Axelrad http://zetetique.fr/index.html/dossiers/287-personnalite-multiple

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Forums 2011: Hypnose

transe-hypnose.com :Forum les dangers de l'hypnose

Molaco Posté le: Mardi 30 Août 2011 à 19:15
Je ne suis pas persuadé qu'"une séance" suffise. De plus, retrouver des souvenirs d'une manière générale est pour le moins risqué. Il existe des biais qui peuvent vous en faire créer, en fonction de vos motivations à diffèrents niveaux vis à vis de ces souvenirs (de manière inductive par exemple, si un symptome veut être expliqué on induit (inconsciemment) le souvenir qui nous "apaise", et on créer des noeuds. Je donnais ça uniquement à titre d'exemple. Assisté, à moins d'avoir parfaite confiance dans la personne et ses compétences je vous le déconseille. (voir TMR) Le meilleur chemin pour retrouver les souvenirs c'est les états émotionnels; à savoir quel était l'état à la période oubliée, comment se manifestaient ces émotions dans le corps ect... Après en épinglant des souvenirs, d'autres viendront, de plus en plus profonds. Puis de rémiiscences en réminiscences valider des souvenirs. Ne pas s'égarer dans les méandres du doute. Les risques principaux sont (outre la création de faux souvenirs nuisibles) : la réactivation de l'état induit ou vécu (parfois meme avant le retour conscient des souvenirs eux memes) et la rumination du passé (pas toujours utile (c'est selon) (mais objectif qui peut séduire certains thérapeute, soit par goût du glauque, soit par besoins autres)); donc bien réfléchir avant de s'aventurer sur cette voie ..

bressbie Posté le: Mercredi 31 Août 2011 à 14:48
on peut créer de faux souvenir ??
« bressbie » a écrit: on peut créer de faux souvenir ??

Prudence Posté le: Mercredi 31 Août 2011 à 16:51
Oui, mais le problème c'est que ça se fait tout seul, d'ailleurs pas besoin de l'hypnose pour ça, ni de pathologie. Notre psychés retravaille les événements, modifie les souvenirs etc. Sous hypnose certains fantasmes ou craintes peuvent prendre un aspect si réel qu'il peut être confondu avec la réalité justement, d'ailleurs même sans hypnose, des entretiens orientés peuvent créer ça.

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Forums 2011: Consulter un professionnel

lovelygent Posté le: Jeudi 01 Septembre 2011 à 15:21
Bonjour,
N’importe qui peut malheureusement s’installer hypnotherapeute, psychothérapeute ou psychanalyste sans aucun besoin de justifier de quoi que ce soit, et avec tous les risques que cela comporte. A ce jour, en France, il n’y à que 2 titres qui vous garantissent une formation solide validée par l'état en psychologie : Psychologue et Psychiatre. Demandez a votre interlocuteur pratiquant l'hypnose s'il est psychologue ou psychiatre. Pour être sur qu'il le soit, demandez lui son numéro obligatoire ADELI (c'est le numéro donné par la DDASS), ou contactez la DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) de votre département pour savoir si cette personne est bien enregistrée, et peut donc prétendre au titre. Il convient donc de vérifier que la personne que vous consultez est avant tout psychologue ou psychiatre. Iriez vous confier votre voiture à une personne qui n’est pas garagiste, ou iriez vous vous faire coiffer chez votre fleuriste ou soigner les dents chez un plombier ? ? ?
La santé mentale est un bien précieux, il convient d’y prendre garde et de n’aller consulter que des personnes qualifiées.

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Forums 2010: Autour du dernier livre de Michel Onfray.

Forum Doctissimo: Autour du dernier Onfray 26 juin 2010.

- martin86 Profil : Doctinaute d'argent Posté le 26-05-2010 à 17:45:22

Bonjour, En ce qui me concerne, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Au début de sa carrière, Freud étudiant les patients (mais pas seulement lui, Breurer aussi, par exemple) remarquèrent que de nombreux hystériques relataient des épisodes laissant supposer des abus sexuels dans leur enfance. Il en déduisit dans un premier temps qu'il devait y avoir quelques fondements et établit sa théorie de la séduction. Par la suite, étant donné la généralisation de ce types de "souvenirs" ou plus simplement "d'allusions sexuelles" chez ces nombreux patients, il en déduisit que ce ne pouvait pas être possible, qu'il devait s'agir de fantasmes, d'un trait commun au développement de l'enfant, qui allait amener ensuite la perception d'une sexualité infantile. J'indiquais que des psychiatres avaient remis cela au goût du jour aux USA, y compris en France parfois, avec la théorie du "souvenir retrouvé", à partir des années 85/90 (comme s'ils ignoraient que Freud avait parcouru cette même hypothèse un siècle plus tôt !), et que cela avait entraîné plein de dommages pour les personnes et familles concernées. Pour certains, le débat notamment historique sur cette question, n'est pas totalement clos. Certains estiment qu'étant donné les moeurs de l'époque, les non-dits, les valeurs morales, les dénis entourant la psychologie, il est possible que les abus sexuels, l'inceste, étaient plus généralisés ou répandus que ce qu'estima Freud par la suite. Cela n'empêche évidemment pas que des patients ont réellement vécu des abus, bien sûr, et qu'il ne s'agit, alors, en aucun cas de fantasme. Il en ressort néanmoins que la parole des enfants, ou des anciens enfants qu'ils furent et qui s'exprime, étant adultes, devant leur psy, n'est pas forcément la vérité réellement vécue.

- martin86 Profil : Doctinaute d'argent Posté le 26-05-2010 à 18:40:12

Vous avez dû mal me lire. J'ai dit à de nombreuses reprises ici que la psychanalyse n'était pas la panacée, mais qu'il me parait discutable, ainsi qu'à Freud, de lui retirer tous ses mérites, pour de nombreux autres points que j'ai soulevés ici. Je pense fondamentalement que nous n'en sommes qu'au Moyen-Age dans ce domaine, ainsi que je l'ai déjà écrit également. Ceci implique un minimum d'honnêteté de d'humilité intellectuelle. Par exemple, pour critiquer Freud, est-ce tant nécessaire de se baser autant sur la période où il se trouvait en complète recherche, ce qu'il n'a jamais caché, où est-ce encore nécessaire de reprendre les exemples des cinq psychanalyses, patients qu'il n'aurait pas guéri, alors qu'il ne l'avait jamais lui-même affirmé. Comme je l'ai aussi écrit, il ne mérite, ni qu'on le prenne pour un saint, ni pour un charlatan, ni pour un théoricien indépassable. Son oeuvre témoigne autant de ses hésitations, de ses doutes, que de ses convictions. C'est pour cela qu'on lui cherche toujours autant de poux dans la tête, et que ça continuera sans doute encore quelques temps.

- Patenaude Le bonhomme de neige Canadien Profil : Doctinaute Hors Compétition Posté le 26-05-2010 à 18:58:45

Les études actuelles démontrent que les cas de fausses accusations d'agréssions sexuelles portées contre un parents sont, en fait, rarissimes et presque toujours le fait de la manipulation d'un(e) enfant par l'autre parent - par vengeance,et/ou pour obtenir la garde exclusive de l'enfant. Les accusations d'agréssions contre un(e) autre adulte en position d'autorité (un professeur, par exemple) sont un peu plus fréquents et sont générallement le fait d'un complot monté par quelques enfants pour se débarasser d'un professeur jugé trop sévère, par exemple. Ainsi, il faut éviter de mêler deux concepts bien différents : La présomption d'innocence, la nécéssité de posséder des évidences solides avant d'accuser quelqu'un, ce qui est, effectivement essentiel, oui, et cette invention Freudienne d'enfants qui fantasmeraient des relations sexuelles adultes avec un de leur parent... Ca ne tient pas la route... Martin comment les psychanalystes pourraient-ils juste commençer à essayer de prouver ce qu'ils avançent (autrement qu'en ressortant constamment les mêmes théories non-prouvées de Freud et celles de ceux qui ont basé leur opinion sur les théories non prouvées de Freud ) ? Je le répète et les psychanalystes auraient intérérêt à le vérifierscientifiquement : La vaste majorité des enfants* de 5,6 ou 7 ans n'ont aucune idée de ce en quoi peut consister une relation sexuelle adulte ; ils ne savent pas à quoi sert un pénis dans la relation sexuelle (certains petits garçons ne savent même pas que les filles et les femmes n'ont pas de pénis et certaines petites filles ne savent même pas que les garçons et les hommes ont un pénis)...

* J'ai étudié la psychologie de l'enfant et que dans ce câdre, lû quelques études qui vérifiaient les connaissances des enfants au sujet de la sexualité... De toute façon, réfléchissez-y un peu : À quoi servirait l'éducation sexuelle dans les écoles, par exemple, si les enfants savaient déjà instinctivement ? Hors, pour fantasmer une relation sexuelle, il faut au moins savoir ce qu'est une relation sexuelle, non ? ...

>- Patenaude Le bonhomme de neige Canadien Profil : Doctinaute Hors Compétition Posté le 26-05-2010 à 19:11:44

P.S. : J'indiquais que des psychiatres avaient remis cela au goût du jour aux USA, y compris en France parfois, avec la théorie du "souvenir retrouvé". Chez moi, au Canada, le témoignage de "souvenir retrouvé" est actuellement irrecevable en cour(1). Perso, je sais qu'on peut retrouver des souvenirs d'agressions ou à tout le moins (pour l'avoir vécu) comprendre que beaucoup plus tard, "en rassemblant finalement les pièces du puzzle", qu'on a été victime d'agréssion sexuelle... De plus, une amie à moi a retrouvé des souvenirs d'agréssions par son propre père ; son témoignage a été considéré sans valeur mais celui de sa soeur a été retenu car elle, s'était toujours souvenu et le père a été condamné à deux ans de prison - Donc, ca n'est pas qu'une théorie ; on peut vraiment reconstituer des souvenirs... Freud, qui a tout dit et son contraire, encore une fois, aurait donc, selon moi, eu, au moins partiellement, raison au point de départ...
Note Psyfmfrance: (1) Devant un tribunal

- martin86 Profil : Doctinaute d'argent Posté le 27-05-2010 à 00:13:13

Les études actuelles démontrent que les cas de fausses accusations d'agréssions sexuelles portées contre un parents sont, en fait, rarissimes et presque toujours le fait de la manipulation d'un(e) enfant par l'autre parent - par vengeance,et/ou pour obtenir la garde exclusive de l'enfant. Vous avez un site qui évoque tous les dommages causés par les "faux souvenirs retrouvés", et toutes les aberrations auxquels ils ont conduit : http://psyfmfrance.fr/articles.html

D'autre part, il y a un point important à comprendre. Je crois que certains considèrent la sexualité d'un enfant avec l'oeil d'un adulte. C'est assez courant et ça résulte proablement, pour une part, d'un manque d'explications ou de pédagogie des psychanalystes, quand on parle par exemple de l'enfant comme d'un "pervers sexuel polymorphe". J'avais écrit un texte là dessus, tachant d'expliquer par des mots assez simples comment s'établit (à mon avis) le développement de l'enfant en lien avec l'alimentaire, par exemple. Peut-être cela vous éclairera t-il ? ...

- martin86 Profil : Doctinaute d'argent Posté le 27-05-2010 à 00:21:57

Je voulais juste rajouter un mot à l'attention des analysants qui peuvent venir se renseigner sur ce forum. Dans ce que je viens d'indiquer, il ne s'agit juste que de quelques repères théoriques, qui ne servent pas à grand chose, finalement, lorsque l'on fait une psychanalyse. Il faut vivre pleinement cette expérience par l'émotion, le lâcher prise, comme je le dis toujours quand j'en ai la possibilité. Et c'est fort loin de la théorie. L'un des reproches que l'on pourrait faire à Freud ou aux psychanalystes, voire même à la théorie d'une manière générale, c'est qu'entre la théorie et l'expérience psychanalytique, il y a comme une sorte de "traduction", de "passage". J'ai (ici, je crois) utilisé cette métaphore pour décrire ce truc un peu mystérieux, je le concède : La théorie psychanalytique est à l'expérience de la psychanalyse ce qu'une carte de géographie est à l'exploration vécue d'un pays.

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Forums 2010: je découvre que ce qui m’a gâché la vie jusque là, n'était que des faux souvenirs.

forum.aufeminin.com: la schizophrénie et l’inceste, réel ou faux souvenir ??

audreydu623 posté le 18/04/10 à 16:44
A bientôt 25 ans je découvre que ce qui m’a gâché la vie jusque là, n'était que des faux souvenirs !!!
Depuis mes 10 ans j'ai de nette souvenirs de violence sexuelles je me souvient des gestes de la douleur du sentiment d'être sale !! D’avoir été souillée !! Que ce soit jours et nuit !!! ca ma gâcher ces 15 ans de vie !! J’ai peur de tout, de sortir de rencontrer des gens je soufrai chaque jours ! Je ne pouvais me résoudre a oublier !! C’était l'enfer !!
Et puis il y a environ 1 an je suis tombé amoureuse !! J’ai au début eu bcp d'appréhension mais ca été !! Je me croyais plus vierge étant donner les abus sexuelles qui me revenez en mémoires et a ma surprise, lors du 1er "câlin " avec mon copain j'ai découvert que j'étais toujours vierge !!! Donc je me suis posé des questions !! J’en ai parlé a la psychiatre et elle ma expliquer qu'avec la schizophrénie c tout a fait possible que j'ai imaginé ces souvenir !!!! Ou début je ne la croyais pas !! Et ensuite j'ai réfléchie et puis je me suis rendu compte qu'elle avait peut être raison !!! Mais j'ai beaucoup de mal a m'y faire !! J’ai du mal à me dire que j'ai gâché toute ses années pour rien !!
J’aimerai avoir des témoignages de personne schizophrène qui on vécu la même chose !

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Faux souvenirs, travaux d'Elisabeth Loftus.

Forum ld4dl
Linky - Pirateur En Herbe Posté le: Ven 16 Avr, 2010
Est ce que ça vous arrive d'avoir des faux souvenirs dans la réalité ?
Saphyr - Posté le: Sam 17 Avr, 2010
Oui ça m'arrive pour les faux souvenirs! Parce que mes rêves sont souvent très réalistes, donc parfois je peux me demander si ce à quoi je pense s'est réellement produit ou bien si c'était un rêve... "Lorsqu'on vous raconte une anecdote de votre enfance complètement fausse (par exemple une balade à dos de loup), vous ne la croyez pas d'office. En revanche, votre hippocampe [une partie du cerveau], chargé d'archiver les souvenirs dans la mémoire à long terme, va tout de même stocker cette histoire. Si votre cortex oublie la source de cette anecdote, lorsqu'on vous interrogera de nouveau à son sujet, elle pourra s'amalgamer à de vrais souvenirs (par exemple, les émotions d'une course en trottinette) et vous donner la certitude d'avoir bel et bien vécu cette expérience!" Bon l'exemple pris est un peu gros, mais le principe est là.
Inis - Posté le: Ven 23 Avr, 2010
A propos de faux souvenirs, je signale le livre d'Elizabeth Loftus (docteur en psychologie et spécialiste de la mémoire) "Le syndrome des faux souvenirs et le mythe des souvenirs refoulés". Il démontre à travers des exemples précis le fonctionnement des faux souvenirs, la possibilité de les induire et les dérives auxquelles tout cela peut amener (ça fait froid dans le dos ). Je l'ai trouvé très intéressant. C'est un livre assez ancien (1994) mais que l'on doit pouvoir se procurer sur les sites de livres d'occasion.
Un des exemples du bouquin est un test fait par des étudiants du docteur Loftus. Ils ont choisi un enfant d'une douzaine d'année** et lui ont demandé de noter quatre ou cinq souvenirs très anciens. Un des parents lui a dit de rajouter la fois où il s'est perdu dans un super marché (faux souvenir), l'enfant dit ne pas s'en rappeler mais le parent insiste en lui disant que ça lui reviendra. Pendant une semaine, pour chaque souvenir, l'enfant doit rajouter un détail dont il se rappelle. Au bout d'une semaine l'étudiant ramasse la copie. On constate que le faux souvenir devient de plus en plus détaillé. Au bout d'un mois l'étudiant revient en expliquant qu'un faux souvenir est glissé dans le nombre. Sur les cinq exemples donnés pas un des enfants n'a reconnu le faux souvenir et ils ont tous eu bien du mal à croire qu'il s'agissait de celui du super marché.
** J'ai simplifié en donnant "une douzaine d'années" comme moyenne représentative (pour raccourcir le post). Les exemples détaillés donnés dans le bouquin sont : - Jenny, 8 ans, - Brittany, 8 ans, - Chris, 14 ans,
Les deux autres sujets sont plus âgés, mais cités rapidement sans les détails :
- John, 22 ans, - Bill, 42 ans.
Le Docteur Loftus donne le protocole de l'expérience qui a été mise en place officiellement suite à ces premières expérimentations "sauvages", mais elle ne semble pas en mettre les résultats dans le livre (à moins que je ne les ai pas trouvés mais j'ai un peu la flemme de tout relire). Ce doit sûrement être l'étude que tu postes.

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Forums 2010: France 2: Emission "PRISE DIRECTE".

Forum de France 2: Emission «PRISE DIRECTE »du 17 03 2010.

ILS MANIPULENT NOS SOUVENIRS:
Bernard est consultant dans le milieu financier. Avec sa femme, ils ont passé 20 ans sous la coupe d’un thérapeute qui les a convaincus de mauvais traitements dans l’enfance et qui leur a extorqué plus de 700 000 euros.
Stéphanie est avocate, après 10 ans en thérapie et la somme de 200 000 euros, elle croit avoir vécu des agressions dans son enfance. Mais son soit disant médecin lui a en réalité induit de faux souvenirs. Comme Stéphanie, comme Bernard, des centaines de victimes souffrent du syndrome des faux souvenirs.
Peut-on manipuler notre mémoire au point de façonner des faux souvenirs plus vrais que vrais ? Peut-on agir sur nos souvenirs, en substituer d’autres à notre insu ?

- Michel Posté le 17-03-2010 à 10:58:08.
Bonjour à tous.
Tout nouveau sur ce site je me présente un peu; Michel 47 ans séparé 3 enfants Je voudrais déjà dire bravo pour cette émission que j'ai trouvée très intéressante et un sujet m'a vraiment interpellé , celui concernant la manipulation mentale et surtout au niveau des enfants .
Je suis plongé entièrement dans ce contexte car ma fille de 10 ans a été manipulée lors de la procédure de séparation par une psy specialisée en crminologie et victimilogie, consultée à la demande de sa mère, poussée par son avocate, ce qui m'a valu la perte de la garde de mes enfants car j'ai été accusé de violences et d'attouchements sans pouvoir me défendre.
J'ai retrouvé mes enfants après 6 mois et des visites en lieux de rencontre surveillées pendant 3 mois
(Un petit message pour la justice qui devrait peut être analyser et prendre en compte ces situations)
Actuellement je les ai 1 WE sur 2 et la moitié des vacances , mais un blocage existe toujours avec ma fille vu qu'elle est encore sujette a cette manipulation négative envers moi de la part de sa mère et de sa grand-mère aussi.
(Un petit message pour la justice qui devrait peut être analyser et prendre en compte ces situations) J'essaie par tous les moyens de débloquer la situation, j'ai rendez vous avec un comportementaliste, je dois mettre en place un suivi psychologique avec elle mais ce n'est guère possible vu la fréquence des droits de garde.
Voilà je suis prêt à recevoir, entendre tous conseils qui pourraient m'aider et et toutes les expériences et vécus d'autres personnes car je me doute bien que je ne suis pas le seul dans cette situation, et puis, savoir ce que l'on peut faire contre des psy de ce genre. Merci de m'avoir lu, bonne journée à tous.

- Posté le 17-03-2010 à 11:40:12. Pour répondre à ta question, il n'y a pas grand chose à faire contre ces psy de ce genre.
Nous ne voyons plus notre fille depuis 6 ans, qui a été suivie par un homéopathe qui lui faisait rechercher dans son subconcient, son enfance, et qui l'a si bien manipulée qu'elle ne voit plus du tout toute sa famille. Elle en est arrivée à porter plainte contre son père pour inceste. Nous avons porté plainte contre ce médecin, l'affaire a été classée sans suite l'année dernière. Pas assez de preuves dans notre dossier.
Voilà, il peut continuer à faire du ravage avec toutes les patientes qu'il reçoit. Nous savions qu'il avait déjà eu des problèmes avec d'autres familles quand il touche à la psychologie, mais malheureusement ces familles n'ont pas voulu faire des attestations.
Bon courage pour vous, dans votre affaire qui n'est pas simple non plus.

- Posté le 21-03-2010 à 10:11:58.
Cette émission est remarquable. MERCI.
Nous y avons retrouvé une part de notre histoire. L'un de nos enfants a été victime d'un "faux souvenir induit", puis manipulé pour se séparer de manière systématique de TOUS les membres de sa famille, puis des amis proches puis de toute personne en lien avec son passé. Il a fallu un an: nous sommes nombreux! C'est une emprise dont nous ne connaissons pas encore la finalité: désir de puissance d'un psy, en mal de reconnaissance ou d'amour, prosélytisme d'une nébuleuse sectaire, enjeu financier. Notre fille était très aimante, gaie, intelligente.Si facile à vivre que nous avons d'abord pensé à une crise d'adolescence qu'elle n'avait pas faite. Dans un 2ème temps, dévastés de chagrin, nous nous sommes perdus en hypothèses de tout genre jusqu'à ce que des associations nous aident à comprendre cette réalité malheureusement très répandue de la manipulation mentale et, en ce qui concerne notre fille, du" psycho-spirituel".
Ces émissions peuvent aider à comprendre mais nous ne pouvons qu'attendre le "déclic" qui fera revenir notre enfant, prisonnier de chaines qu'il croit accepter en toute liberté. En union de pensée avec ceux qui traversent la même épreuve familiale.

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Forums 2010: France 2: Emission "PRISE DIRECTE", les experts et les JAF**.

- Posté le 17-03-2010 à 16:49:43. Bonjour à tous.
Enseignante retraitée depuis pas mal d'années, je débute aussi sur ce forum.
Notre fille a commis l' erreur monumentale de réclamer une expertise psy pour dénoncer la manipulation mentale de son fils aîné ( 10ans) par le père. L' expertise s'est totalement retournée contre elle. En effet elle a été lapidée par son propre enfant qui l'a accusée de violence physique et psychologiques, et d' autres exactions toutes plus mensongères les unes que les autres et certaines induites par cette même experte. Elle lui a suggéré l'"envie de se suicider"! L' experte complètement manipulée par le père a cru tous les mensonges et insinuations diffamatoires débités avant d' expertiser notre fille dont elle a été convaincue de la nocivité!
Tous les documents prouvant que notre fille était une mère aimante, douce, responsable, une enseignante appréciée.ont été ignorés par l' experte et la JAF** qui n' a fait qu'entériner le "jugement" de l'experte. Elle avait du fuir, enceinte de 7 mois (2 ème enfant) son concubin en raisons des violences psychologiques et des menaces devenant quotidiennes et souvent devant leur fils !
Notre fille a perdu, contre toute logique, la garde de ses deux enfants qu'elle avait depuis la séparation, ayant été "étiquetée" sans la moindre raison et sans la moindre preuve par l'experte : mère dangereuse et aliénante. Exactement l' inverse de la réalité. Cette expertise partiale, caricaturale: une famille toute noire, l'autre toute blanche a condamnée une mère irréprochable.
Incrédules,écrasés par un "rouleau compresseur" nous avons pu sortir de notre anéantissement. Maintenant elle se bat pour obtenir la contre-expertise refusée et garder les liens affectifs avec ses enfants que le père peut maintenant aliéner sans limites, les poussant à rejeter, haïr ,insulter, humilier leur maman, les obligeant à appeler maman sa jeune concubine totalement sous emprise et dont il a un enfant.
Notre fille a fait appel, mais la lenteur de la justice lui laisse craindre une "amputation" de ses deux enfants (10 et bientôt 4 ans)
Le message de maedigan m'a incitée à parler de la descente aux enfers de notre fille et de ses enfants devenus armes destructrices par la volonté d'un homme qui induit de faux souvenirs et les pousse à la haine.

- Posté le 17-03-2010 à 17:00:35. Je me demande de plus en plus a quoi servent ces JAF. . Je pense qu'il en manque énormement et qu'ils sont blasés . Ce sont des humains comme tt le monde mais on ne leur accorde aucune tolérance ce qui est presque logique lorsque l'on voit les dégats qu'ils peuvent causer. DANS TOUS LES CAS, PENSONS AU MAL QUE L'ON FAIT AUX ENFANTS.

** JAF: Juges aux Affaires Familiales

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Forums 2010: Psychanalyse en mouvement, un psychanalyste parle des faux souvenirs "retrouvés" en thérapie

Note liminaire de Psyfmfrance:

Le psychanalyste Martin86 répond aux questions des internautes sur le thème des faux souvenirs « retrouvés » en thérapie. Martin86 défend la psychanalyse : les théories de Freud sont bien à l’origine du phénomène des faux souvenirs « retrouvés » en thérapie mais c'est la faute aux psychiatres américains qui ont mal compris Freud. Il confirme aussi que la psychanalyse exerce une influence importante en France sur les experts judiciaires :

- "Le plus paradoxal est que ces psys n'étaient pas freudiens. C'est d'ailleurs à se demander s'ils étaient au courant des premières théories de Freud concernant la séduction."

- "Certains de ces psychiatres s'engagèrent vers une véritable manipulation de leurs patients"

- Dans l'affaire d'Outreau: certains des experts psychiatriques qui furent mis en cause ensuite, avaient "quelques cultures psychanalytiques"

Mais ... Martin86 recommande la lecture de notre site !

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Envoyé par: nordevan (Adresse IP journalisée)
Date: dim. 13 juin 2010 21:36:00
Bonjour,
Dès le début, Freud s'est heurté au problème des "faux souvenirs". C'est une des causes de l'abandon de l'hypnose en psychanalyse. Qu'en est-il aujourd'hui? Y-a-t-il une hypothèse qui expliquerait l'existence de ces souvenirs "impossibles"?
Merci pour vos lumières

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Envoyé par: ilouna (Adresse IP journalisée)
Date: lun. 14 juin 2010 00:22:59
Bonjour
Je n'ai aucune information à ce sujet mais je trouve ce sujet très intéressant. J'ai hâte de lire des choses à ce propos. Bien à vous,
Ilouna

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Envoyé par: tuco (Adresse IP journalisée)
Date: lun. 14 juin 2010 08:53:28
Bonjour Nordevan,
Cela pose la question du vrai et du faux. Qu'est-ce qui est vrai? Quelque chose que l'on a vécu dans la réalité manifestée, tangible? Mais alors, ce que nous vivons "de l'intérieur" serait faux? Mon opinion est qu'un souvenir est un souvenir, et que ce dont on se souvient est vrai, même si cela ne s'est pas passé "en vrai".

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Envoyé par: laure-marie (Adresse IP journalisée)
Date: lun. 14 juin 2010 12:12:14
Bonjour,
Cela veut donc dire que c'est l'impact de nos souvenirs qui compte dans la démarche analytique. Tant les sentiments, ressentis, re-sentiments, peurs, fantômes, fantasmes, douleurs...refoulés, moins refoulés, pas refoulés. Qu'ils soient basés sur une réalité vécue ou non, ayant été vécus de l'intérieur ils en sont tout aussi réels, et entravent notre vie? Sans oublier tout ce qui a été positif aussi, en réalité et en réalité ressentie.

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Envoyé par: martin86 (Adresse IP journalisée)
Date: lun. 14 juin 2010 13:52:08
Bonjour,
Oui, l'hypothèse du "faux souvenirs" ou plus exactement la théorie du "souvenir retrouvé" fut remise en vogue par des groupes de psychiatres, notamment américains dans les années 80 et 90. Le plus paradoxal est que ces psys n'étaient pas freudiens. C'est d'ailleurs à se demander s'ils étaient au courant des premières théories de Freud concernant la séduction.
Près d'un siècle après Freud, ces psychiatres remarquèrent donc que de nombreux patients rapportaient des souvenirs,plus ou moins fantasmatiques, d'abus sexuels. Ils en déduisirent donc que ces abus étaient véritables. Il s'en suivit de nombreux débordements. D'une part, ces psys conseillèrent à leurs patients d'attaquer en justice les personnes en cause, souvent leurs parents. Cette école psychiatrique essaima également en Europe, France comprise.
D'autre part, même si le "souvenir" ou le fantasme était des plus aléatoire, certains de ces psychiatres s'engagèrent vers une véritable manipulation de leurs patients, ayant pour objectif la restitution d'un souvenir d'abus sexuel, qu'il soit fantasmé, illusoire, ou suggéré par le patricien lui-même.
Sans aller jusqu'à cette extrémité, il faut remarquer qu'il existe toute une école de psychologie, dans le sillage de Susan Forward, par exemple, qui considère que même si les parents ne maltraitent pas ni ne séduisent physiquement leurs enfants, ils exercent inconsciemment une séduction traumatisante.
Le plus paradoxal, comme je l'indiquais précédemment est que Freud s'était lui-même engagé dans cette voie avec la "théorie de la séduction", car de nombreuses patientes lui rapportaient des souvenirs de ce type. Par la suite, Freud estima qu'il n'était pas possible que de si nombreux patients puissent avoir été abusés. Il s'orienta donc vers d'autres explications, ce qui allait l'amener progressivement à la sexualité infantile, puis à l'Oedipe.
Concernant les faux souvenirs ou souvenirs retrouvés, vous en saurez plus en allant sur ce site : [psyfmfrance.fr]
Bonne journée.

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Envoyé par: Ingrid (Adresse IP journalisée)
Date: mar. 15 juin 2010 08:15:59
Bonjour Martin
Vous avez écrit : "Le plus paradoxal, comme je l'indiquais précédemment est que Freud s'était lui-même engagé dans cette voie avec la "théorie de la séduction", car de nombreuses patientes lui rapportaient des souvenirs de ce type. Par la suite, Freud estima qu'il n'était pas possible que de si nombreux patients puissent avoir été abusés. Il s'orienta donc vers d'autres explications, ce qui allait l'amener progressivement à la sexualité infantile, puis à l'Oedipe."
Ce vers quoi Freud s'était engagé venait en plus, mais ne remplaçait pas le fait que des personnes étaient réellement abusées non? Ne voulait-il pas dire que même si une personne n'avait pas été réellement abusée, et même qu'elle l'avait vécu comme telle, ça pouvait tout autant avoir le même impact?
Je rejoins ce que disent Tuco et Laure-Marie.
Amitiés Ingrid
Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/06/10 08:16 par Ingrid.

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Envoyé par: martin86 (Adresse IP journalisée)
Date: mar. 15 juin 2010 12:12:31
Je le pense aussi, mais c'est évidemment un sujet à forte polémique, si l'on dit qu'un fantasme peut avoir le même impact qu'un abus réel. L'étude clinique de certaines psychoses **, par exemple, nous apprend que la relation avec des objets partiels, dans la plus petite enfance peut avoir un fort retentissement ensuite **. Mais les victimes d'abus réels auront quelques difficultés à adhérer à ce point de vue. Comme je l'indiquais plus haut, il existe aussi toute une école de pensée que je qualifierais de "rousseauiste", qui considère que l'enfant serait naturellement "pur" à la naissance et qu'il souffre ensuite du désir ou des fantasmes inavoués de ses parents. Pour ma part, je n'adhère pas à cette vision.
** Note de notre spécialiste : Les psychanalystes comme Freud appellent « psychose » des troubles qui ne relèvent absolument pas de la définition scientifique de la psychose.

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Envoyé par: laure-marie (Adresse IP journalisée)
Date: mar. 15 juin 2010 13:30:41
Bonjour,
Ce qui me surprend c'est l'idée de faux souvenirs suggérés et implantés par un thérapeute. (Lecture du lien psyfmfrance) Cela hélas doit exister je pense: mais, dans une démarche analytique, le psychanalyste ne suggère rien. Ensuite ces "faux" souvenirs, faux entre guillemets puisqu'ils ont été ressentis en vrai, apparaissent en rêve dont l'interprétation se fait dans le cadre analytique justement. Je ne connais pas que le psy "interprète" un rêve? Il peut donner une piste, oui, fonction de ce qu'en dit l'analysant; piste qui est bien souvent, toujours même, loin du premier degré du rêve: je dis cela du vécu mon analyse bien sur. Enfin je me demande s’il ne serait pas autant dangereux de passer à côté d'un abus sexuel vécu que de prendre à la lettre un abus sexuel fantasmé et signifiant.
Je ne crois pas que les souvenirs réels restent autant que le dit ce site: le déni total est très puissant- Ingrid avait posté un reportage intéressant à ce sujet- Si une situation réelle est niée en analyse (pas exprès bien sur) ne serait-ce pas pour l'analysant un déni du déni en quelque sorte? Une souffrance dont il ne pourrait pas se sortir? Mais il me plaît de penser(?) qu'un thérapeute a des outils et une expérience pour entendre ce qui est, toujours vrai en ressenti, mais différencier le fantasmé du vécu réel.
Ce qui reposerait le problème de la formation, de la compétence ET du feeling d'un psy. Ce sont des questions que je pose, bien sûr.

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Envoyé par: nathael (Adresse IP journalisée)
Date: mar. 15 juin 2010 14:06:58
Bonjour
ces faux souvenirs, ne seraient ils pas ce qu'on appelle les souvenirs écrans?
Je viens d'avoir la définition sur France Inter par un neurophysiologiste. Il donne l'exemple suivant : Il cite à des personnes des mots à mémoriser. : Guimauve, sucre d'orge, caramel, berlingots. Il laisse peu de temps passer, et leur demande est-ce que j'ai prononcé le mot bonbon. La plupart de temps les gens répondent oui. Bonbon est un faux souvenir. Il dit que c'est une particularité de la mémoire, qui en quelque sorte attribue à de nombreux signifiés le signifiant.
Modifié 3 fois. Dernière modification le 15/06/10 16:28 par nathael.

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Envoyé par: martin86 (Adresse IP journalisée)
Date: mar. 15 juin 2010 18:26:06
En psychanalyse, le souvenir écran est un souvenir assez insignifiant au niveau des affects qui masque des souvenirs plus importants et oubliés. Peut-être ceci a t'il un lien, Nathael avec votre proposition "neurobiologiste", puisque je suis convaincu, pour ma part, que psychanalyse et neurobiologie peuvent se rejoindre parfois.
Concernant les "souvenirs retrouvés", ou les "faux souvenirs retrouvés", je ne pense pas que les psys qui se sont lancés dans cette théorie, souvent aveuglément, n'étaient pas psychanalystes freudiens, notamment aux USA. Sinon, on peut penser qu'ils auraient pu faire le parallèle avec la "théorie de la séduction", énoncée par Freud, puis infirmée par lui, un siècle auparavant...
Certains de ces psys, effectivement, on pratiqué la suggestion de leurs patients afin de leur faire retrouver d'une manière quasi obligatoire des pseudos-souvenirs, d'où de nombreux procès devant les tribunaux américains, qui finirent par invalider leur théorie. Ce n'est donc aucunement compatible avec la déontologie psychanalytique.
Ces erreurs cliniques manifestes rappellent un peu l'affaire d'Outreau, où l'on a pris pour argent comptant tout ce que racontaient les enfants. Apparemment (je dis bien apparemment), certains des experts psychiatriques qui furent mis en cause ensuite, après l'acquittement de la plupart des accusés, avaient "quelques cultures psychanalytiques"... Mais je n'en sais pas plus.
Comme vous le dites, Laure Marie, cela pose le problème de la compétence des psys en tout genre... psychanalystes ou non. Par exemple, à la suite de la contestation de la psychanalyse (voir par exemple la discussion autour de l'ouvrage d'Onfray), certains psys nient non seulement le complexe d'Oedipe, mais également l'existence d'une sexualité infantile. Quand de tels psys reçoivent des enfants ou des adultes qui leur racontent des fantasmes sexuels datant de la période pré pubère, on peut imaginer qu'ils seront plus enclins à considérer qu'il s'agit d'événements "réels". Car en effet, si la sexualité infantile n'existe pas, comment expliquer de tels fantasmes ? à part la réalité vécue ?
Bien à vous.

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Envoyé par: Ingrid (Adresse IP journalisée)
Date: mar. 15 juin 2010 23:22:24
martin86 écrivait:
« Je le pense aussi, mais c'est évidemment un sujet à forte polémique, si l'on dit qu'un fantasme peut avoir le même impact qu'un abus réel. L'étude clinique de certaines psychoses, par exemple, nous apprend que la relation avec des objets partiels, dans la plus petite enfance peut avoir un fort retentissement ensuite. Mais les victimes d'abus réels auront quelques difficultés à adhérer à ce point de vue. Comme je l'indiquais plus haut, il existe aussi toute une école de pensée que je qualifierais de "rousseauiste", qui considère que l'enfant serait naturellement "pur" à la naissance et qu'il souffre ensuite du désir ou des antasmes inavoués de ses parents. Pour ma part, je n'adhère pas à cette vision. »
Martin, pourquoi les victimes d'abus réels auront quelques difficultés à adhérer à ce point de vue?
Belle soirée, Ingrid
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Envoyé par: Ingrid (Adresse IP journalisée)
Date: mar. 15 juin 2010 23:26:19
Sinon, pour ce qui est des fantasmes inavoués, nos parents n'ont-ils pas été aussi des enfants? Amitiés, Ingrid
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Envoyé par: martin86 (Adresse IP journalisée)
Date: mer. 16 juin 2010 09:10:22
Il me semble, mais je peux me tromper, qu'une victime d'abus réels aura quelques difficultés à mettre les fantasmes et l'imaginaire sur le même plan. Pour elle, un abus ou une maltraitance aura toujours plus d'importance, voire fera écran, au vécu fantasmatique. Ceci peut expliquer la controverse qui existe parfois entre la psychanalyse et les victimes d'abus réels. Les patients se rattachant à tout prix à l'événement abusif réel, tandis que le psy cherche lui à atteindre des causes préexistantes plus profondes. Là aussi, j'extrapole peut-être, mais on constate des choses similaires pour les personnes ayant vécu des traumatismes réels à l'âge adulte, par exemple un attentat. Dans le "stress post-traumatique", l'événement prend "toute la place", notamment du fait de ce qu'on appelle l'effet de dissociation. La personne atteinte peut en perdre tout imaginaire, l'événement prenant toute la place, y compris dans ses rêves répétitifs.
Bonne journée.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Envoyé par: Gab (Adresse IP journalisée)
Date: mer. 16 juin 2010 14:39:45
Il serait quand même inadmissible qu'un psychanalyste doute a priori de la parole d'un analysant, y compris à propos de la réalité d'un abus sexuel.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Envoyé par: martin86 (Adresse IP journalisée)
Date: mer. 16 juin 2010 16:10:57
Ce n'est pas le propos d'un analyste de "douter ou ne pas douter de la parole d'un analysant"... Car un psychanalyste ne juge surtout pas. Ceci est l'affaire des gens de loi. Son propos est d'aider l'analysant à atteindre la vérité de lui-même, et cela passe autant par des souvenirs, des mensonges parfois, des fantasmes, des rêves, des faits actuels.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Envoyé par: Gab (Adresse IP journalisée)
Date: mer. 16 juin 2010 21:30:28
C'est que vous, Martin86, écriviez ceci : "Il me semble, mais je peux me tromper, qu'une victime d'abus réels aura quelques difficultés à mettre les fantasmes et l'imaginaire sur le même plan. Pour elle, un abus ou une maltraitance aura toujours plus d'importance, voire fera écran, au vécu fantasmatique. "
Ce que je voulais dire, c'est qu'un analyste se doit d'entendre d'abord (et toujours). Point.
Ensuite, c'est à l'analysant de faire le boulot, et non à l'analyste de le faire à sa place.
Excusez-moi, mais vous n'êtes pas sur le bon forum, mais peut-être que si, ce n'est que mon avis qui n'a aucune importance. Cordialement
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Envoyé par: Ingrid (Adresse IP journalisée)
Date: mer. 16 juin 2010 21:53:15
Bonsoir Martin
Vous avez écrit : "Pour elle, un abus ou une maltraitance aura toujours plus d'importance, voire fera écran, au vécu fantasmatique. "
Je ne sais pas si je comprends bien?
Quand la personne dit ça, est-ce pour parler de cet abus réel qui l'a fait souffrir ou est-ce pour comparer sa souffrance avec une autre personne qui aura souffert aussi et se sera senti abusée et même s'il ne s'agit pas d'un abus réel au 1er sens du terme?
Belle soirée, Ingrid
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Envoyé par: laure-marie (Adresse IP journalisée)
Date: mer. 16 juin 2010 21:54:10
Ingrid écrivait:
------------------------------------------------------- « Sinon, pour ce qui est des fantasmes inavoués, nos parents n'ont-ils pas été aussi des enfants? » heu, je ne vais pas trop savoir vous répondre....peut-être une chose, c'est que nos parents et leurs parents etc... ont tous eu les mêmes fantasmes oui, mais inavoués, donc... Bises
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Envoyé par: martin86 (Adresse IP journalisée)
Date: jeu. 17 juin 2010 01:44:11
Bonsoir,
Effectivement, Gab, cette discussion ne me semble pas se dérouler sur le bon forum, mais je n'ai fait que répondre au fil et l'administrateur ne semble pas vouloir la diriger vers, par exemple, "témoignages". Concernant les abus "réels", ou les traumatismes "réels", il me semble que la psychanalyse considère qu'ils sont effectivement traumatisants, évidemment. Cependant, ces traumatismes font écho, d'une certaine manière un écho "assourdissant" ou "aveuglant" à une culpabilité de la petite enfance que nous avons tous vécue.
Au cours de la petite enfance, nous vivons tous des fantasmes autours d'objets libidinaux, que nous désirons, qui nous fascinent, qui nous font souffrir, que nous rejetons, etc... Le développement de l'enfant est une succession incessante entre ces diverses attitudes qui sont ambivalentes et culpabilisantes, car l'objet fait "retour". Quand l'enfant a un sentiment de haine envers sa mère si elle s'est absentée, il se demande dans sa petite tête ce qui pourra bien lui arriver en retour. Si l'enfant, ou l'adulte, vit un traumatisme réel, comme un inceste, un viol, l'événement fait "effraction" dans ce développement naturel, c'est à dire qu'il ne s'agit plus de fantasme, l'effraction va prendre toute la place.
Il existe une grande différence entre le fantasme, l'imaginaire et l'effraction. Je pense que tous les parents me comprendront. Le fantasme, la relation d'objet, etc. peuvent être sources de traumatisme. Cependant, les parents ont tous observé comment l'enfant, aidés de son père ou de sa mère, ou de substituts, parvient à les surmonter. Par exemple, à un certain âge, la "peur du loup" ou du noir est quasi insurmontable. Puis nous observons que l'enfant peu à peu la relativise, puis "joue" avec elle, puis finalement l'oublie.
Tout au contraire, l'effraction peut être insurmontable. Si elle s'est produite, c'est parce que les parents furent impuissants. Pire encore, l'effraction a pu être causée par l'un des parents lui même. Au contraire du fantasme, qui met en jeu l'imaginaire, l'effraction met en jeu le corps lui-même. Elle peut conduire, par exemple, à l'amnésie d'une partie du corps ou de certains sentiments, aux répétions dans le rêve...Souvent, les personnes victimes de viol disent qu'elles ne ressentaient plus leur corps.
D'autres, nombreuses, disent qu'elles se sentent coupables, y compris les victimes d'attentats.
C'est que l'effraction qu'elles ont vécue fait écho aux sentiments de culpabilité que nous possédons tous. Le traumatisme vécu agit ainsi comme un écran, vers lequel toute la personnalité se tourne, fut modifiée, et qu'il faudrait, par le processus analytique, parvenir à traverser ou à contourner.

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Envoyé par: Ingrid (Adresse IP journalisée)
Date: jeu. 17 juin 2010 08:43:46
laure-marie écrivait:
------------------------------------------------------- « heu, je ne vais pas trop savoir vous répondre....peut-être une chose, c'est que nos parents et leurs parents etc... ont tous eu les mêmes fantasmes oui, mais inavoués, donc... Bises « Merci Laure-Marie
Oui j'imagine que ça peut aussi être du côté des parents, et d'autant plus qu'ils peuvent porter aujourd'hui ce qu'ils ont vécu dans leur propre enfance et leur adolescence, et leurs enfants peuvent le ressentir d'une manière ou d'une autre et sans forcément le savoir. Bises aussi, Ingrid
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Envoyé par: laure-marie (Adresse IP journalisée)
Date: jeu. 17 juin 2010 10:12:00
Bonjour
"Cependant, ces traumatismes font écho, d'une certaine manière un écho "assourdissant" ou "aveuglant" à une culpabilité de la petite enfance que nous avons tous vécue".
Martin
Je crois que dans traumatisme, nous pouvons entendre tous genres de traumatismes réels, des plus "petits", façon de parler puisque quand il y a traumatisme, il y a violence, aux plus grands. Je ne parlerai pas des abus sexuels, seuls ceux qui ont vécu cela peuvent en parler, je pense. C'est en quoi le reportage donné par Ingrid était une belle leçon d'humilité et de courage. Il est vrai qu'un traumatisme induit une grande culpabilité. Qu'il a besoin d'être dit et entendu, avant d'entamer véritablement un travail en profondeur.
C'est là ou l'écoute bienveillante du psy est déterminante.
Une fois dégagée la réalité de ce qui a légitimement fait tant de mal, une fois le fait reconnu comme réalité potentiellement destructrice, la culpabilité s'estompe. Il devient alors possible d'aller chercher la culpabilité première, celle qui a fait écho. Sinon c'est tenter de reconstruire sur des ruines, sans les déblayer. C'est ainsi que je ressens les choses personnellement bien sur.. C'est aussi ainsi que j'entends le sujet de ce fil "faux souvenirs", qui englobe je crois, tous traumatismes, réels, fantasmés et quid de leurs impacts, aux uns et aux autres? Et quid de la manière de les aborder pour les travailler? Et je rajoute, qu'en est-il en effet, à défaut de souvenirs, de l'erreur possible de prendre pour réel ce qui ne l'a pas été, et le contraire?
Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/06/10 10:16 par laure-marie.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Envoyé par: tuco (Adresse IP journalisée)
Date: jeu. 17 juin 2010 10:23:03
Bonjour Laure-Marie,
Peut-être en faisant la distinction entre réel et réalité. La réalité étant toute relative, vue à travers le prisme de l'imaginaire, alors que le réel c'est le réel.
. Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/06/10 10:24 par tuco.
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Forums 2010: France 2: Psychanalyse et inceste

Forum de France 2: Emission Psychanalyse et inceste., le 02 02 2010.

- Posté le 02-02-2010 à 22:04:11. Quand est-ce que France télévisions vont arrêter d'inviter les 'psychanalystes' pour donner leur opinion ? Ici, sur le sujet sexuel, d'inceste, c'est franchement trop fort. D'ailleurs ce 'détail' démontre à mon avis pourquoi il y a tant de cas d'inceste, c'est le tabou typique, il fallait payer cher ces chers psys charlatans au lieu d'en parler ouvertement dans les médias, et en parler à haute voix de ce fléau dans la société. Pareil pour les enfants des prêtres. Mais comme on dit, il n'est jamais trop tard. J'espère que l'émission va enfin briser ce tabou.

- Posté le 03-02-2010 à 10:28:43. C'est quoi le problème ? :??: en quoi le fait que des psys soient invités à une émission démontre qu'il y a tant de cas d'inceste ? :??:

- Posté le 06-02-2010 à 02:51:42. Ce n'est pas le fait que les pys soient invités, c'est parce qu'on invite et les nomme 'psychanalystes', dont la France doit être le seul pays d'avoir encore des psychanalystes comme 'spécialistes', dans tous les domaines : medias, CAF, magazines etc. Le lien, est qu'ils avaient un lobby très fort qui monopolisait le traitement psychothérapeutique et ça commence à changer - un peu. Est-ce je suis plus claire ? (Freud est mort quoi). Et puis, il a basé sa théorie sur la sexualité enfantine, complexe d'Oedipe etc... ce qui a fait qu'on a peut-être pas toujours cru ces bambins. Enfin, je ne suis pas spécialiste, mais j'ai vu assez de dégâts par ces analystes.

- Posté le 06-02-2010 à 11:08:55. Je ne suis pas trop branchée psychanalyse non plus ... mais je n'ai rien vu qui ne soit pas pertinent dans cette émission en tout cas ...

- Posté le 06-02-2010 à 20:38:19. Juste pour illustrer mon propos, ce soir sur JT à 20h (j'ai mis un commentaire), encore un psychanalyste pour donner son opinion sur le machisme des ados.. C'est dingue..

- Posté le 13-02-2010 à 15:49:25. Très juste! J’ai l’impression qu’après chaque émission et, quel que soit le sujet, on essaye de mettre en cause l’impartialité de Mme Béatrice Schönberg. Là, on lui reproche d’inviter des psychanalystes extérieurs. Indépendamment de son parcours de journaliste talentueuse, je pense qu’elle a au moins le mérite de continuer à se mouiller la chemise, avec courage et persévérance, afin d’analyser l’image d’une société si complexe et d’inciter, avec l’espièglerie d’une femme mûre, l’Homme à réfléchir sur lui-même. Il y a autant de lettres dans Femme que dans Amour ! D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la Ste Béatrice annonce la St Valentin. Fathi

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EMDR et faux souvenirs

Posté le Vendredi 14 Février 2009 à 14:26 sur le site guérir.org. Envoyé par kaki
Bonjour,
J'ai une question très importante à vous poser :
En juin 2007, lors d'une séance EMDR, mon corps m'a fait "comprendre" que j'aurais subi l'inceste de la part de mon père. Malheureusement, je n'en ai pas de souvenir mais depuis tout ce temps (donc, depuis plus d'un an et demi), nous laissons le corps "sortir" tout ce qui est à l'intérieur de lui (manifestations évidentes de fellations, entre autres) et cela revenait toujours à la même chose : un viol.
Après les manifestations physiques sont venus les mots : j'ai hurlé "Papa!!", j'ai exprimé des mots (bobo, là, ...) et je commence à dire des phrases depuis peu.
Les trois raisons principales pour lesquelles j'ai consulté au départ, c'était l'émetophobie (peur panique de vomir), des crises d'angoisses et des blocages sexuels très importants. (+ quelques tocs de rangement et nettoyage de la maison) A partir de la "découverte" de l'inceste, mes crises d'angoisses ont soudainement complètement diminuées (en intensité, en fréquence et en durée). Elles ont quasi disparu actuellement.
En avril 2007, un premier "verrou" a sauté au niveau des blocages sexuels. Il m'était possible de lâcher un peu plus prise, mais toujours avec le contrôle total.(j'ai l'immense chance d'avoir un ma à 100% et me couvre de tendresse ... et tout ça depuis 14 ans!) Un autre "verrou" a sauté à ce niveau en décembre dernier et cela évolue toujours positivement. Pour ce qui est de ma peur de vomir, il y a également du progrès.
J'ai toujours eu une angoisse profonde lorsqu'une de mes filles devait vomir ; au point que mon mari devait prendre le nettoyage et la consolation en charge. Mais il y a deux semaines, lorsque l'une d'elles m'a dit qu'elle pensait devoir vomir, je n'ai pas du tout paniqué et je lui ai simplement proposé de s'allonger et je lui ai mis une bassine près d'elle. Mon mari a même pu aller au boulot, alors qu'avant, cela aurait été hors de question. Je précise que c'est à l'âge de 4 ou 5 ans que ma panique de vomir s'est soudainement exprimée. L'heure du coucher était un calvaire, tant j'avais des nausées. Je refusais de m'allonger, je restais assise dans mon lit et respirait profondément pour "empêcher" le vomi de monter.
Dès le matin, c'était complètement fini ... et tous les soirs, ça recommençait. Je m'endormais finalement en position assise. (je ne vomissais quasi jamais) Cette horreur a duré plusieurs années (jusqu'à l'adolescence, 11-12 ans). Cela a alors disparu. Ensuite, l'année où j'ai rencontré mon mari, tout à doucement recommencé. C'était en 1994. Depuis, j'ai suivi des tas de thérapies diverses, jusqu'à celle-ci, avec l'EMDR. Et c'est avec cette dernière que je ressens enfin un vrai changement à l'intérieur de moi. Lentement mais sûrement.
J'en arrive alors à ma question : j'ai toujours mes parents (77 et 78 ans) et j'ai un grand frère et trois grandes sœurs. Ils savent tous ce qui ressort de ma thérapie, càd l'inceste. Mon père nie, ma mère le soutient, deux de mes sœurs se posent pas mal de questions et l'autre sœur ainsi que mon frère n'acceptent pas l'idée et ont fait des "enquêtes" car ils ne font pas confiance en ma thérapeute.
(sur la liste Bipe, EMDR Belgique ; elle a été formée par David Servan-Schreiber.)
Vu les résultats obtenus depuis que je suis chez elle et la confiance qui a pu s'installer entre nous, je n'avais aucune raison d'arrêter les séances.
D'autre part, il est difficile de résumer notre vie familiale mais en une phrase, je peux affirmer que mon père était incapable de montrer des sentiments (sauf la colère, l'agressivité verbale, ...), profondément égoïste et égocentrique, avec une volonté de faire sentir qu'il avait tout pouvoir sur ses enfants (qui servaient essentiellement à le servir) et incapable de communiquer. Combien de fois ne l'ai-je pas haï, maudit ... !!
Ma question est : que penser des cas comme celui-ci, où il n'y a pas de souvenir traumatique ?
Je fais énormément de rêves ou cauchemars ayant toujours notre maison familiale pour cadre et mon père y est à chaque fois présent. Mais ce ne sont pas des scènes de viol. Je suis seulement stressée d'être en sa présence. D'autre part, selon ce qui ressort de la thérapie, je serais "sortie de mon corps" lors du viol. Nous parlons dès lors beaucoup de dissociation.
Mon frère et ma sœur n'y croient pas (dans mon cas) et expliquent les résultats positifs de la thérapie sur moi par la technique pure de l'EMDR. Ils disent que mes manifestations physiques de viol sont symboliques et reflètent "seulement" la souffrance du manque d'amour que j'ai ressenti toute ma vie de la part de mon père.
Excusez-moi d'être aussi longue. J'aurais tellement de choses à expliquer encore mais ce serait beaucoup trop long. Si je pouvais juste savoir ce que vous pensez de ma situation ? Dans la mesure où je me sens beaucoup mieux dans ma vie (mon mari et mes enfants le ressentent) depuis que tout cela sort, puis-je en déduire qu'il y a toutes les raisons de penser que je ne guérirais pas sur base de quelque chose de faux ? Juste encore une autre précision : en octobre 2007, mon père savait que j'avais "découvert", via ma thérapie, avoir été violée mais il ne savait pas que j'avais des doutes sur lui. Un matin, il me téléphone et l'air de rien, me demande comment se passe ma thérapie. Je lui confirme pour le viol et il me demande alors étrangement : "Mais comment ça se passe ? Comment ça se manifeste ? Comment peux-tu te souvenir de quelque chose qui s'est passé il y a plus de trente ans ? "
Il faut savoir que rien que le coup de fil en soi est très étrange, mon père ne prenant JAMAIS de mes nouvelles (incapacité à parler, communiquer) Ensuite, il semble s'intéresser tout à coup à ma thérapie alors qu'il ne m'a JAMAIS posé de questions et ne s'est JAMAIS intéressé à mes thérapies précédentes. En novembre dernier, j'ai proposé de le voir (en présence de ma sœur aînée, pour le calmer au besoin) et lorsque je lui ai demandé pourquoi il m'a téléphoné, il a éludé la question. Je suis revenue à la charge à deux reprises et il a fini par se mettre en colère. Visiblement, il ne supportait pas cette simple question. Il n'a jamais répondu !
Merci d'avance de votre écoute et de vos éventuelles réactions. A bientôt j'espère,
Kaki

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Autisme et faux souvenirs

- Posté le 17 juillet 2009
Les autistes de « haut niveau » seraient-ils immunisés contre les faux souvenirs induits et le Désordre de la personnalité multiple (MPD)?
[...] J'ai toujours été un enfant très étrange: intelligent, créatif, doué ... mais quelque chose n'allait pas tout à fait chez moi. Je n'ai jamais réussi à l'école parce que je n'étais pas intéressé et je n'ai jamais eu d'amis. J'étais très naïf, j’ai vécu dans mon propre monde, et ne comprenait pas le monde autour de moi. En dépit de mon intelligence, j'ai été placé dans une institution spécialisée et j’ai été diagnostiqué comme souffrant de divers handicaps d'apprentissage.[...] A onze ans, j'ai finalement été envoyé chez un thérapeute en raison de l'automutilation que je me suis infligé et d’une dépression sévère. Le thérapeute a décidé que mon père avait abusé de moi sexuellement. Cette croyance que je devais avoir été abusé d'une certaine façon a duré environ sept ans. Dans l'intervalle, j'ai été placé dans des institutions, des hôpitaux, avec différents types de thérapie, etc. Je n'ai JAMAIS cru que j'avais été abusé. Cela n'a jamais eu aucun sens pour moi parce que je ne m'en souvenais pas. Mon père avait toujours été bon pour moi et s’était toujours soucié de moi. Je ne me souvenais de rien d’abusif.[...] A dix-neuf ans un docteur ... m'a dit que j'avais un autisme de haut niveau. Enfin, je savais quel était mon problème et qu'aucun de mes symptômes n’était liés à des « abus ». J’ai maintenant 21 ans et je me remets encore des horribles abus thérapeutiques et psychiatriques.

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Forums décembre 2008: France 2: Emission Les infiltrés

Forum de France 2: Emission les "Infiltrés" du 17 12 2008.

- Posté le 18-12-2008 à 16:13:05. Félicitations tout d'abord à France 2 et à toute l'équipe autour de David Pujadas qui ont tous hier soir vraiment rempli leur mission de service public. Ils ont eu le courage de nous faire voir de l'intérieur ce qui se passe dans les psychothérapies des faux souvenirs. Les patients, mais plus souvent des patientes, sont contraints par leurs thérapeutes à retrouver des "souvenirs" d'abus sexuel qu'ils auraient subis 20 à 30 ans plus tôt. Il s'agit d'une dérive des psychothérapies qui abusent de la faiblesse et de la confiance d'un patient et dirigent une accusation redoutable d'inceste sur la personne du père ou du grand-père ou parfois du frère ou encore de la mère et que rien n'arrête dans leur entreprise de démolition du patient et de sa famille. Les psychothérapeutes qui pratiquent ces psychothérapies déviantes sont souvent autoproclamés. Mais sur les 10 000 psychothérapeutes concernés, il y a aussi selon le chiffre avancé au début par Georges Fenech, de la MIVILUDES, 3000 médecins répertoriés par l'Ordre National des Médecins. Il y a donc un travail considérable de prise de conscience et d'information à faire pour stopper ces pratiques si dangereuses.

- Posté le 18-12-2008 à 17:13:51. On ne peut que faire confiance à Fenech et sa MIVILUDES pour combattre les escrocs. Plus que des escrocs, il s'agit de malfaisants de la plus basse espèce.

- Posté le 18-12-2008 à 20:48:09. Un grand bravo encore une fois à Mr Pujadas. J'espère comme toi que tous les manipulateurs seront démasqués et mis hors d'état de nuire!!!!! A quand une vraie loi antisecte???????

- Posté le 18-12-2008 à 00:55:43. Pour info, il y a deux très bons dossiers publiés sur le site de l'Observatoire Zététique : - Les origines du « Syndrome des faux souvenirs » - Faux souvenirs et manipulation mentale

- Posté le 19-12-2008 à 13:07:03. Bonjour, je suis tout à fait d'accord pour dire un grand merci à Mr Pujadas pour son émission sur les sectes. on peut se demander ce que fait la commission qui s'occupe des sectes pour intervenir le plus rapidement possible étant donné que la personne soit disant thérapeute est bien connue. Tout ceci est TRES INQUIETANT et très DANGEREUX car les buts des ces pratiques restent flous. Le témoignage de la personne "cachée" et on le comprend était très émouvant et révoltant. MESSIEURS AU GOUVERNEMENT AGISSEZ VITE ET SVP PAR LE BIAIS DES JOURNAUX TELEVISES INFORMEZ NOUS DE VOS AVANCEES. MERCI D AVANCE

- Posté le 19-12-2008 à 13:19:41. Nul besoin d'inventer ces soi disantes 'dérives sectaires' qui sont un grand délire inventé d'ailleurs. Cet amalgame ne sert à rien, dans ce cas précis il s'agit d'exercice anormal de la médecine et cela relève du conseil de l'ordre ni plus ni moins. Pas besoin d'inventer des sectes ou des prétendues dérives sectaires. Il y a tous les ans des praticiens dans le monde entier qui font des choses répréhensibles. Ils sont heureusement très rares et cela fait partie d'un contrôle sanitaire évident que de veiller à ce que la pratique médicale se fasse au profit de la santé de l'individu et non contre lui.

- Posté le 20-12-2008 à 16:27:49. Il n'y a aucune propagande dans ce documentaire. Il montre les effets de la manipulation mentale à l'œuvre dans les sectes et dans les thérapies des faux souvenirs. La manipulation mentale conduit dans les 2 cas à se couper de sa famille, à rejeter ceux qu'auparavant on a aimés, c'est le point commun entre les 2. "Les mises en garde par rapport à cela et comment les éviter" sont loin d'être aussi nombreuses et efficaces. Une secte ne dit jamais qu'elle en est une, un thérapeute des faux souvenirs ne dit jamais qu'il en est un. Le patient fragilisé qui vient demander de l'aide fait confiance. Celui qui pratique ces thérapies ne prend pas en considération les ravages qu'elles entraînent. Le film ne laisse aucun doute sur ce sujet. Moins on banalisera le problème que représentent les dérives thérapeutiques, plus on aidera les gens à ne pas tomber dedans.

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Forums 2008: Les hypnotherapeutes et les psychanalystes

"et que mon inconscient c'est exprimé commme ça... un noeud au niveau de ma sexualité", ton inconscient s'exprime dans tes rêves", et...
La patiente est au bout du rouleau: "j'ai l'impression d'aller plus mal qu'avant d'avoir mis le pied dans une flaque et d'avoir fait remonter toute la vase qu'il y avait au fond".

Extraits du forum Doctissimo (les fautes d’orthographe sont d’origine)
 agatyou06
Profil :
Doctinaute de bronze   Posté le 21-12-2008 à 01:01:05  

bonjour a tous et a toutes ,je suis nouvelles sur ce site je voulais vous raconter mon histoire et j'espere avoir vos conseils ,l'année dernière j'ai décidée d'aller consulter, j'allais mal sans trops en connaitre la raison je fais donc mon choix sur  un hypnotherapeute et là au bout de quelques séances des souvenirs d'attouchements sexuels me reviennent ,je prend un choc énorme ,crise de larmes terribles ,je quitte mon copain, perds 8 kg en 1 mois , cette séance étais vraiment horrible et semblait très réelle ,après un an de traverssée du desert je me decide a consulter quelqu'un d'autre un psychanalyste et là lui me dit que ce que j'ai vu n'est peut etre pas vrai   qu'il y avait peut etre un noeud au niveau de ma sexualitée et que mon inconscient c'est exprimé commme ça ou alors que l'autre psy m'a induit ce faux souvenir histoire de ne pas chercher la vrai raison de mon mal etre!!!bref je ne sais plus quoi penser j'ai l'impression d'avoir eu un lavage de cerveau , je ne sais plus le vrai du faux
....quelqu'un pourrait il m'aider a y voir plus clair  
 manoli
Profil :
Doctinaute de diamant Posté le 21-12-2008 à 09:34:11   

Bien évidemment, je ne peux pas prendre parti pour tes psys, en te disant qui a raison et qui a tort. Certains psychanalystes refusent d'admettre certains faites réels comme des attouchements, et prétendent systématiquement qu'il ne s'est rien passé. Lorsque des faits réels se sont produits, l'enfant a tout refoulé, parce qu'il avait peur, parce qu'il pensait que c'était préférable. mais l'inconscient, le corps n'oublient jamais, et l'enfant devint adulte et continue à souffrir, sans savoir pourquoi, puisqu'il n'a pas pu mettre des mots sur sa souffrance. Les psychanalystes font des dégats lorsqu'ils affirment qu'il ne s'est rien passé, parce que l'adulte continuera à ne pas comprendre pourquoi il va mal, en se réfugiant encore dans le silence.
  Artention, je ne suis pas en train de te dire que tu as subi des attcouchements. Ton mal-être est peut-être lié à autre chose. Mais tant que tu n'auras pas fait la lumière la-dessus, tu auras des doutes.
  Si tu souhaites creuser le sujet, laisse remonter tes souvenirs, et change de psychanalyste si tu n'es pas à l'aise avec lui : l'idéal c'est d'avoir un psy qui ne prenne pas parti comme le 1er, qui te laisse parler sans chercher à t'orienter dans une voie ou une autre.
  Je ne sais pas si tu t'intéresses à la compréhension des rêves. C'est un bon moyen d'apprendre à se connaître, de faire remonter des souvenirs, car la nuit, ton inconscient s'exprime dans tes rêves, sans barrages, sans censure... des souvenirs peuvent remonter dans tes rêves.
Le forum rêve sur doctissimo est sympa, et il y a un internaute qui donne souvent des pistes intéressantes. mais attention, ce n'est pas magique.
  Si tu as subi des attouchements, il te faudra du temps pour dénouer ce qui est emmélé, et s'il ne s'est rien passé, il te faudra aussi du temps pour comprendre pourquoi tu vas mal.

agatyou06
Profil : Doctinaute de bronze   Posté le 21-12-2008 à 13:57:56   
merci manoli j'ai été chercher quelques renseignements sur internet la plus part dises que c'est impossible d'avoir complètement oublier en tel evenement , je fais un travail d'analyse avec mon nouveau psy il ne m'a pas dit c'est vrai ou faux mais m'a mise en garde que ça pouvais ne pas etre vrai que ça pouvait etre un message a interpreter ,depuit que j'ai commencer tout ça j'ai l'impression d'aller plus mal qu'avant d'avoir mis le pied dans une flaque et d'avoir fait remonter toute la vase qu'il y avait au fond, j'espere que ça va vite avancer ,je vais aller voir le forum sur les reves, j'ai pris l'habitude de noter les miens et ensuite on les decortiques avec mon psy mais pour l'instant rien sur d'eventuels attouchements ....j'espere arriver a faire la lumière sur tout ça c'est vraiment perturbant  
j'ai ete visiter des sites qui parlent des faux souvenirs induits, c'est vraiment flippant il y des gens comme moi qui on eu ce genre d'experiences, qui se sont retourner contre leur famille parce que leur therapeute leur avait induit de faux souvenir de viol c'est vraiment dingue!
 forestier

Profil : Habitué          

Posté le 12-01-2009 à 20:56:46  
Bonsoir,
c’est surement vrai que ce c’est sage comme psychothérapeut de ne pas imposer n’importe quelles idées aux patientes, mais de les aider à trouver leur propre vérité.
Cela dit : dans toutes les années de ma pratique comme psy où j’ai soigné un grand nombre de patientes et patients avec des expériences d’abus sexuelles de toutes sortes je n’avais pas une seule où j’ai dû douter la realité. Souvent les souvenirs, les images intérieurs et les rêves ne depictent pas exactement tous les detail – mais le fait de l’abus, cela me semble toujours authentique. Et bien entendu je suis soucieux de ne pas être suggestif. Cela est mon expérience personelle.
J'estime que dans le passé de la psychothérapie il y avait beaucoup plus de cas où les souvenirs d’abus des patientes sont été faussement rejeté par les thérapeutes, que les cas des souvenirs fausse qui sont été faussement crû. Désolé pur mon pauvre francais !
Toujours une bonne idée : Faites confiance en vous même. Egalement c’est le travail d’un psy, de soutenir les patientes en retrouvant la confiance en soi-même.
 Le forestier
 (je suis ici pour apprendre la therapie en francais)  

Note de la rédaction :
Manoli comme les thérapeutes des TMR croit dur comme fer au refoulement donc aux "souvenirs refoulés". Quand à Forestier, « thérapeute » qui semble d’origine américaine, il va sûrement exercer son « talent » en France, c’est si facile de s’installer…, faire part de sa grande expérience!, puis d'implanter des faux souvenirs.

agatyou06
Profil :
Doctinaute de bronze  

Posté le 12-01-2009 à 22:09:48  
merci forestier bien le français!je n'ai toujours pas d'autre souvenir ce qui est sur c'est que je le ressent en moi

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Forums 2007: Nomadisme, faux souvenirs et de bons professionnels…

forum.psychologies.com

Alveric Posté le 11-12-2007 à 11:40:22
Bonjour à tous,
Je fais régulièrement des crises d'angoisse des crises de spasmophilie, je suis agoraphobe et j'ai une phobie sociale.Tous ces "maux" handicapent ma vie de tous les jours. Mais j'ai décidé de tout essayer pour m'en sortir et essayer de me retrouver moi celle que je suis vraiment. Alors j'ai consulté un psychiatre, qui m'a prescrit des médicaments assez lourd, je dormais 20 h par jour et j'ai pris 40 kilos en 6 mois, alors déjà que je ne m'aime pas alors avec 40 kilos en plus je vous laisse imaginer, par contre mes crises avaient totalement disparues, mais je ressemblais plus à un zombie schootée de médoc, alors au mois d'avril j'ai décidé de tout arrêté. J'ai ensuite consulté une psychanaliste, ça m'a fait un peu de bien de m'exprimer (car je suis très timide), mais à part m'écouter, elle n'a pas su m'apporter des pistes sur le pourquoi de mes crises alors j'ai également abandonné. Demain je commence l'homéopathie. Et au mois de janvier, j'ai pris rendez vous pour faire une séance d'hypnose. Mais après 30 mn de discussion au téléphone avec ce médecin il m'a expliqué que pendant cette séance d'hypnose il ne me ferait pas parler, ça sera juste un moment de détente (à 50 € la détente ça fait cher ! lol).
Moi ce que j'aurais voulu, comme j'ai des problèmes de mémoire, ça aurait été de revivre dans mon passé pour voir pour quoi et à cause de quoi je suis devenue aussi anxieuse. J'aimerais avoir des témoignages de personnes ayant essayé l'hypnose pour savoir ce qu'elles en pensent. Comme vous le voyez je suis déterminée, j'en ai trop marre de "survivre", je veux être moi même, je veux pouvoir allez dans un grand magasin toute seule, je veux pouvoir affronter le regard des autres, alors c'est pour ça que j'essaie de mettre toutes les chances de mon côté pour m'en sortir. Après l'homéopathie et l'hypnose, si ça ne fonctionne pas, j'envisage l'acupuncture. J'attends avec impatience vos témoignages.
MERCI d'avance.
BEA

Alchimiel Posté le 11-12-2007 à 15:20:48
Que veux-tu exactement?
Tu parles du "pourquoi" de tes crises, tu dis "vouloir revivre ton passé pour voir pour quoi et à cause de quoi tu es devenue anxieuse. Tu veux savoir pourquoi? ou tu veux vivre en paix avec toi-même?
Si tu veux avancer (et donc répondre à la question "comment" au lieu de "pourquoi" ) l'hypnose peut-être une très bonne façon, comme la sophro-thérapie ( je connais surtout celle mise au point par Claude Imbert qui est une thérapie brève, très efficace, à mon sens). L'hypnose, comme la sophrologie vont t'apprendre à "lâcher-prise" et à laisser ton inconscient faire son boulot d'aide: c'est bien plus intéressant que d'être dans une plainte continuelle en se demandant "pourquoi"...qui est une question utile pour un diagnostic, et inappropriée pour avancer, en te apprivoisant tes angoisses et tes traumatismes.
En hypnose, il ya une (ou plusieurs) séances pour prendre de la distance avec un événement traumatisant: ce peut être intéressant pour toi. Assure-toi que ton médecin hypnotiseur a bien fait un stage d'hypnose éricksonnienne, car n'importe qui peut s'intituler hypnotiseur.... Il est normal de ne pas parler lors d'une séance d'hypnose, c'est souvent parfaitement inutile. Tu parles avant pour donner ton "problème" et l'entretien permet de faire un "diagnostic", donnant la possibilité à ton accompagnateur de te faire faire les séances qui conviennent à ce dont tu as besoin. Tu peux bien sûr t'aider aussi par l'homéopathie et l'acupuncture, voire les fleurs de bach ce sont des compléments très intéressants. J'oubliais: raye "essayer" de ton vocabulaire, tu l'emploies souvent. Si tu essaies, tu te donne un "chance" d'échouer!

jessica86 Posté le 13-12-2007 à 15:44:00
attention, j'ai été voir chez le pharmacien concernant ces fleurs de bach, il semble que ce ne soit qu'une sorte de placebo, en plus ce serait néfaste pour la santé... il m' dit tout ca car ils n'en vendaient pas dans leur pharmacie, pour la pure et simple raison que cette médecine n'est pas certaine pour la santé... a voir concernant l'hypnose, je suis aussi dans des cas moindres, mais similaires aux tiens, et j'ai aussi pensé a l'hypnose, mais qu'est ce exactement?

Note de Psyfmfrance : La psychanalyste n’est pas entrée dans son jeu pour retrouver des souvenirs d’abus, alors que la patiente ne demandait que cela. Un pharmacien compétent en plus… Il y a aussi des professionnels consciencieux. Peut-être qu'un psychothérapeute qui pratique les TCC (thérapies cognitivo-comportementales) pourrait mieux aider cette patiente plutôt que les forums du net.
Le rapport de l'INSERM de 2004 sur l'évaluation des psychothérapies a montré que les TCC étaient les plus efficaces. Dommage qu'un lobby ait conduit le Ministre de la Santé de l'époque, M. Philippe Douste Blazy, à retirer ce rapport du site du ministère.

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Forums 2004: La Catharsis glaudienne et les faux souvenirs

Source: Forum Doctissimo
Doumdoum Posté le 19-08-2004 à 12:14:28
Bonjour à tous,
je ne viens pas faire de pub, mais simplement apporter mon témoignage au sujet d'une thérapie que j'expérimente: la Guérison du Passé(http://www.laguerisondupasse.com/Guerison_du_passe.html) Je suis boulimique depuis plusieurs années, et je NE SUPPORTE PLUS de vivre avec ce problème d'adolescente (que je ne suis plus), qui me pourrit la vie.
Je suis tombée par hasard sur le site dont j'ai mis le lien plus haut, et, au fond d'un gouffre de désespoir, je me suis dit "qui ne tente rien n'a rien!". J'ai entamé les séances à un rythme intensif: 2h par jour pendant une semaine, pause de quelques semaines, à nouveau une semaine de séances, etc. Il s'agit d'une thérapie dite "courte", dont l'efficacité est directement liée au rythme intensif des séances.
Après ma première semaine, je dois dire que je suis très étonnée des découvertes que j'ai faites, à savoir que toutes les réponses et les solutions à mes problèmes sont quelquepart en moi, et qu'il suffit que je laisse mon subconscient me guider pour qu'il me mène à la guérison. C'est vraiment surprenant.
Je vous explique le principe en deux mots: on se relaxe et on imagine divers décors, selon les indications du thérapeute. Inévitablement, le subconscient crée des images qui renvoient à des souvenirs douloureux. Il faut alors revivre les émotions que nous avions enfouies à ce moment-là, les exprimer pleinement et ensuite consoler l'enfant que nous étions alors. Ca paraît bête, mais ça procure une sensation de libération intense.
Je vous incite vivement à aller consulter les pages web... si quelqu'un a déjà expérimenté cette thérapie, je serais ravie d'en discuter avec lui.

Posté le 27-08-2004 à 15:00:30
Je serais curieux de connaitre le prix de ces séances ?
Posté le 27-08-2004 à 16:09:21
60 euros la séance de 2 heures.

Doumdoum Posté le 27-08-2004 à 10:20:56
Je viens d'aller sur le site, et suis très sceptique, d'autant que la carthasis glaudienne est considéré comme un mouvement sectaire...je me méfie surtout du syndrome des faux souvenirs, car il a entraîné des catastrophes..."quand on cherche de la merde, on trouve de la merde" dit un célèbre thérapeute...un thérapeute peut persuader son client qu'il a été victime de violence ou d'abus sexuel, et la façon dont le site est rédigé le laisse à penser...cela me rappelle les bouquins de Janov cherchant par une rhétorique habile à convaincre le public que l'enfant est un martyr! Ce qui me dérange dans tout cela c'est le côté systématique et la généralisation qui en est faite...et la manière de procéder également: en 30 séances on est censé être lavé de son passé et être un individu sain, libéré!!... les promesses miraculeuses, cela n'est jamais le signe d'un grand sérieux!!

Posté le 27-08-2004 à 14:36:59
Bonjour bemol! Et merci pour ta réponse. Je suis surprise de lire que la catharsis glaudienne est considérée comme pratique sectaire... je t'avoue tout de même que j'étais loin d'être rassurée la première fois que je suis allée consulter. Mais je vois bien les effets que cette thérapie a sur moi. Et pour l'instant je n'ai pas "redécouvert" de souvenir soit-disant enfoui, tous ceux que j'ai revécus pendant la thérapie étaient des souvenirs bien réels, auxquels je pensais de temps à autre, mais qui n'avaient jamais été déchargés de leur impact émotionnel. Maintenant, c'est fait, et je me sens beaucoup mieux. Je n'ai eu qu'une semaine de séances (la prochaine est début septembre), mais j'utilise les techniques de guérison du passé chez moi, de temps en temps, et ça me permet d'avancer en dehors des séances. Tu sais, je ne dis pas que c'est la découverte du siècle (quoique... si ça me guérit de ma boulimie, non seulement je le dirai, mais je le crierai sur tous les toits!!), mais je pratique et je constate. Je suis très sceptique à la base, et je ne pense pas être le genre de personne à se laisser embobiner par n'importe quel charlatan! Mais mon thérapeute me donne vraiment l'impression d'être quelqu'un de très sérieux, très intéressé et très "pro". Voilà pour mon expérience.(je vais quand même faire quelques recherches sur Glaude). En cas de miracle, je vous fais signe...
A BAS LA BOULIMIE!!!

Arcenciel Posté le 27-08-2004 à 16:31:37
DOUMDOUM tu as dit : "Mais mon thérapeute me donne vraiment l'impression d'être quelqu'un de très sérieux, très intéressé et très "pro".
Warning! warning! warning! warning! warning!
Moi aussi, mon thérapeute me paraissait être une personne très sérieuse, très "pro". Ces mots au-passage Mais je te souhaite le meilleur dans ta thérapie.
N'oublie pas cependant, la vigilance et si tu as une intuition, écoute là.
Conseils d'une "expérimentée" dans la victimisation des "faux-souvenirs". Faire attention car c'est désastreux. C'est sournois, imperceptible, pernicieux. Cordialement
Arcenciel

Doumdoum Posté le 27-08-2004 à 18:15:21
Merci pour ce précieux conseil Arcenciel!
Je me méfierai si jamais il tente de me conduire vers une interprétation de ce que je vois (ce qu'il n'a jamais fait jusqu'à présent). Je me rends bien compte que les thérapies peu répandues, comme celle-ci, font peur.
Mais je préfère expérimenter plutôt que de revoir un psy classique... j'ai eu, moi aussi, une expérience désastreuse, et figurez-vous que c'était avec un psychiatre homologué et remboursé par la sécu... il m'a fait plus de mal que de bien. Je sortais chaque fois en miettes de son cabinet, je me remettais doucement durant la semaine, et rebelotte. Finalement je n'ai fait que m'enfoncer dans le négatif avec cette personne, qui d'ailleurs - c'est drôle - refusait catégoriquement qu'on arrête les séances quand je lui disais que ça n'aboutissait à rien de bon. J'ai fini par le planter en annulant un RDV par écrit, en lui interdisant de me contacter pour me relancer (ce qui a fonctionné!!).
Bref, tout ça pour dire que lorsque ce bon vieux Freud ne peut rien pour nous, mieux vaut aller frapper à d'autres portes.

Posté le 27-08-2004 à 19:16:53
Je te conseille d'aller faire un petit tour sur www.psyvig.com... bien sûr il faut pas devenir parano,mais quand même il y a parfois des raisons de se méfier...
Posté le 27-08-2004 à 21:25:46
Je suis allée voir le site. C'est très intéressant. D'autant qu'ils parlent abondamment de la catharsis glaudienne. J'ai aussi trouvé ce site: http://www.francefms.com/
Note : Notre site s'appelait francefms en 2004, il a été remplacé par Psyfmfrance en 2008

Posté le 02-10-2004 à 06:25:00
Bonjour Doumdoum,
Cette thérapie ressemble à la thérapie primal. La thérapie primal permet par l'expression des émotions très intenses la connexion de celles-ci (au niveau du subconscient) à des évènement passé et émotions passé qui eux ont été refoulés pendant toutes ces années. L'expression de ces émotions s'appelle faire un primal. Ont dit émotion primal.
Le docteur Arthur Janov en est le fondateur. Tu vérifier sur internet, il y a un site à son nom. Il a écrit plusieurs livre sur cette thérapie dont: "Le cri primal". Tu pourra comparer... et vérifier si il s'agit bien de primal. Habituellement la personne commence par ressentir des émotions sans avoir à les imaginer. Elle part des émotions qu'elle ressent déjà dans le présent et en les sortant ces émotions se relis à des émotions passé et le cerveau connecte ces émotions aux évènement passé qui y correspond. On n'utilise pas l'imagination mais seulement l'émotion. Quelque fois une personne peut-être très tendu et stressé par l'émotion qui veut sortir. Et cette tension est utile pour sortir l'émotion... elle est l'émotion. Donc ont n'utilise pas la relaxation, mais seulement la tension de l'émotion pour la pousser vers l'extérieur. Plus une personne approche de ces émotions primale plus elle est tendu. Alors possible que tes émotions ont pu sortir quand-même mais c'était parce que tu étais déjà près à les sortir (urgence).
Mais je crois que se sera très long de procéder de cette façon dans tes prochaines expérience émotive (pour les sortir à nouveau). Vaut mieux que tu t'informe sur la véritable thérapie des sentiments qui est la thérapie primal. Celle-ci n'en est qu'un dérivé. Acheter le livre te permettrais de comparer et de comprendre ce dont je te parles. C'est normale que tu es normale que tu es pu sortir ces émotions parce que tu étais près. Mais il y en aura d'autre et cette thérapie pourrait te nuire à les sortir a cause de la relaxation et de l'imagination. Alors pour comprendre tout ce que je te dis, tu dois vérifier mes dires.
Je suis ancienne patiente de la thérapie primal.

Posté le 02-10-2004 à 07:29:39
Bonjour Doumdoum,
C'est moi qui t'es (sic) écrit sur la thérapie primal. Je suis allée voir le site dont tu parles. Désolée mais il y a effectivement un problème. Cette thérapie est effectivement un dérivé de la véritable thérapie de l’émotion passée qui s'appelle thérapie primal. C'est probablement des personnes qui ont lu les livres Arthur Janov qui ont décidé de créer cette thérapie.
C'est très risqué parce que ce n'est pas la vraie thérapie primal.
Les thérapeute de la thérapie primal doivent être formés par la thérapie primal et se sont d'anciens patient de la thérapie primal. Ce qui ne me semble pas du tout être le cas dans la thérapie de la guérison du passé. Jamais dans thérapie primal ont ne parle de réincarnation. Il s'agit bien de charlatans!!! Ton expérience peut avoir été vrai mais eux ils sont faux. En fait seules tes émotions ont été vraies!!! Tu comprends... Alors tu dois vraiment chercher la vraie thérapie primal. Beaucoup d'explications (écrit) dans le site de la thérapie la guérison du passé ont été copiées à même le site de la thérapie primal.
Cette thérapie de la guérison du passé est fausse. Mais le processus de l'accès aux émotions passées et de la guérison existe... c'est la thérapie primal. Disons qu'ils se sont servis de la thérapie primal pour créer leur thérapie. Mais leur thérapie est très imparfaite... et peut être dangereuse avec le temps!!! Il y a des lacunes évidentes pour moi dans cette thérapie de la guérison du passé. Je suis comme je te les (sic) dit une ancienne patiente de la thérapie primal et je la connais très bien. Tu risques de rester coincer (sic) (pris)avec de grandes émotions que tu pourrais ne pas réussir à exprimer! C'est très dangereux! Ce ne sont pas de véritables thérapeutes de l'émotion primal!!! Alors cherche sur internet Arthur Janov
Désolée pour la mauvaise nouvelle!
Sincèrement une ancienne patiente de la thérapie primal.

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Forums 2004: Un psychiatre remboursé par la sécu...et faux souvenirs

Source: Forum Doctissimo
Arcenciel Posté le 27-08-2004 à 16:31:37
DOUMDOUM
"Mais mon thérapeute me donne vraiment l'impression d'être quelqu'un de très sérieux, très intéressé et très "pro".
Warning! warning! warning! warning! warning!
Moi aussi, mon thérapeute me paraissait être une personne très sérieuse, très "pro". Ces mots au-passage. Mais je te souhaite le meilleur dans ta thérapie. N'oublie pas cependant, la vigilance et si tu as une intuition, écoute là.

Conseils d'une "expérimentée" dans la victimisation des "faux-souvenirs".
Faire attention car c'est désastreux. C'est sournois, imperceptible, pernicieux.
Arcenciel

Doumdoum Posté le 27-08-2004 à 18:15:21
Merci pour ce précieux conseil Arcenciel!
Je me méfierai si jamais il tente de me conduire vers une interprétation de ce que je vois (ce qu'il n'a jamais fait jusqu'à présent). Je me rends bien compte que les thérapies peu répandues, comme celle-ci, font peur.
Mais je préfère expérimenter plutôt que de revoir un psy classique... j'ai eu, moi aussi, une expérience désastreuse, et figurez-vous que c'était avec un psychiatre homologué et remboursé par la sécu... il m'a fait plus de mal que de bien. Je sortais chaque fois en miettes de son cabinet, je me remettais doucement durant la semaine, et rebelotte. Finalement je n'ai fait que m'enfoncer dans le négatif avec cette personne, qui d'ailleurs - c'est drôle - refusait catégoriquement qu'on arrête les séances quand je lui disais que ça n'aboutissait à rien de bon. J'ai fini par le planter en annulant un RDV par écrit, en lui interdisant de me contacter pour me relancer (ce qui a fonctionné!!).
Bref, tout ça pour dire que lorsque ce bon vieux Freud ne peut rien pour nous, mieux vaut aller frapper à d'autres portes.

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